Equipe Trump : un embargo britannique endommagerait la relation privilégiée Washington-Londres

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Un conseiller de Trump menace la Grande-Bretagne en cas d’embargo sur les armes à Israël

Robert O’Brien, l’un des principaux porte-parole de la campagne de Donald Trump en matière de sécurité, a clairement indiqué que si Londres imposait un embargo sur les armes à Israël, la Grande-Bretagne risquerait en retour que le Congrès américain lui impose également un embargo : « La relation spéciale sera endommagée, c’est une politique dangereuse. »

En Grande-Bretagne, on débat encore de la question : qu’est-ce qu’une arme « offensive » ?

Robert O’Brien, qui fut le dernier conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump à la Maison-Blanche, a averti que le parti travailliste risquait une grave rupture dans les relations entre le Royaume-Uni et les États-Unis s’il décidait d’interdire les ventes d’armes à Israël. C’est ce qu’a rapporté jeudi soir 29 août le journal britannique le Guardian.

Kier Strummer et David Lammy ( Photo : EPA / CHRIS J. RATCLIFFE / Pool )

Les Travaillistes de Londres veulent-ils saboter le projet F-35 ?

O’Brien, considéré comme l’un des principaux porte-parole du camp Trump en matière de sécurité, a déclaré que Londres mettait en péril son futur rôle dans le projet F-35 et risquait également de se voir imposer un contre-embargo par le Congrès américain. Les F-35, notons-le, sont fabriqués en partie par des sociétés d’armement britanniques et sont utilisés par l’armée de l’air israélienne.

O’Brien a également exigé que le gouvernement britannique fasse « tout ce qui est en son pouvoir » pour clore le dossier de la Cour pénale internationale contre Israël, après que Londres a retiré ses réserves contre les mandats d’arrêt concernant le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant.

Le socialiste Strummer mis sur le même plan qu’Erdogan, traitre à l’OTAN ?

Selon O’Brien, « le F-35 est un projet commun, et il continuera à arriver en Israël – et la Turquie, la Grande-Bretagne ou tout autre pays n’a rien à voir avec cela. Je ne veux pas voir une situation où La Grande-Bretagne ne sera pas partenaire du projet ou d’autres plates-formes avancées en raison d’un embargo sur les armes très strict. Il n’est pas recommandé de l’imposer à Israël. Les conséquences que cela prendrait sont une chose à laquelle la Grande-Bretagne doit vraiment réfléchir à un moment où la Russie et la Chine constituent une énorme menace pour l’Occident. »

La technologie de Londres dépendante d’Israël

O’Brien a également ajouté qu’« une grande partie de la haute technologie dont dépend la Grande-Bretagne vient directement ou indirectement d’Israël ». Il a souligné : « Cette proposition politique britannique est extrêmement dangereuse et pourrait potentiellement provoquer une rupture dans les relations privilégiées entre les États-Unis et la Grande-Bretagne et nuire à l’alliance de l’OTAN. »

O’Brien( Photo : Alex Kolomoisky )

La semaine dernière, le Guardian a publié que le Royaume-Uni souhaitait limiter l’exportation d’armes offensives vers Israël – mais autoriser la vente d’armes défensives. Cependant, le processus est retardé en raison de la difficulté de déterminer ce qui est une arme « offensive » et une arme « défensive ». Le processus d’inspection a été ordonné par le ministre des Affaires étrangères, David Lammy, et le Premier ministre Keir Strammer l’accompagne également. Une source proche des détails du processus a déclaré que « le droit international est vague, mais il dit que nous devons montrer que nous avons envisagé toutes les possibilités. C’est pourquoi la principale étape ici est juridique et non diplomatique ».

Le wokisme hystérique bat la mesure à Londres

La semaine dernière, des organisations de défense des droits humains ont déposé une requête auprès de la Cour suprême de Grande-Bretagne, accusant le gouvernement de refuser d’interdire la vente d’armes à Israël. Des preuves étaient jointes au procès selon lesquelles les Palestiniens « ont été torturés, n’ont pas été soignés à l’hôpital et n’ont pas pu échapper aux bombardements intenses ». La semaine dernière, le responsable du ministère britannique des Affaires étrangères, Mark Smith, impliqué dans la lutte contre le terrorisme, a démissionné pour protester contre la vente d’armes à Israël, qui, selon lui, est « complice de crimes de guerre ».

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