Encore une attaque mortelle en Judée Samarie

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Encore une attaque mortelle en Judée Samarie

Une attaque meurtrière a de nouveau endeuillé la Judée Samarie. Mercredi soir, une fusillade ciblée a coûté la vie à une femme enceinte de 30 ans, Tzeela Gez, touchée par balle près du carrefour de Pedu’el. Transportée dans un état critique à l’hôpital, elle est décédée le lendemain matin, malgré les efforts des équipes médicales.

Selon l’armée israélienne, l’attaque serait le fait d’un seul individu, embusqué au bord de la route. Contrairement aux premières hypothèses qui évoquaient un tir depuis un véhicule en mouvement, les autorités estiment désormais que le terroriste aurait planifié son action depuis une position fixe, se camouflant à proximité de la route 446.

Les événements se sont déroulés rapidement. À 21h56, un guetteur de l’armée a repéré une zone suspecte à l’aide d’une caméra thermique. Une minute plus tard, des coups de feu étaient tirés en direction de plusieurs véhicules circulant à proximité de Bruchin. L’un d’eux a été touché, blessant gravement Tzeela Gez et son mari Hananel. L’assaillant aurait ensuite fui avant l’arrivée des renforts. Les premières investigations laissent penser qu’il connaissait bien les lieux, ce qui lui a permis de disparaître avant l’instauration de barrages routiers par les forces israéliennes.

Peu après l’attaque, le centre médical Rabin – Campus Beilinson à Petah Tikva a reçu la victime. Malgré tous les efforts, le décès de la jeune femme a été constaté. Les médecins ont pratiqué une césarienne d’urgence dans l’espoir de sauver l’enfant. Le nourrisson, dans un état grave mais stable, a été transféré au Centre pédiatrique Schneider, également à Petah Tikva. Le mari de Tzeela, également blessé dans l’attentat, a vu son état s’améliorer et a pu quitter l’hôpital jeudi matin.

L’émotion est d’autant plus vive que Tzeela Gez était enceinte de son quatrième enfant et attendait l’accouchement d’un jour à l’autre. Elle avait publié, quelques mois plus tôt, un message sur les réseaux sociaux dans lequel elle partageait un sentiment d’insécurité généralisée. En octobre 2024, elle écrivait : « Nous vivons une période incertaine avec le sentiment que nulle part n’est sûr, et pourtant, nous continuons à sortir pour travailler et vivre ».

Dans les heures suivant l’attaque, le chef d’état-major de Tsahal, le général Eyal Zamir, s’est rendu sur les lieux, accompagné de hauts commandants de la région. Une enquête interne a été ouverte pour comprendre les circonstances exactes de l’attentat. Une question centrale émerge : pourquoi l’attaque n’a-t-elle pas été empêchée, alors même que des observateurs militaires ont apparemment vu le tireur se positionner ?

Des informations indiquent en effet que les opérateurs des systèmes de surveillance auraient identifié l’assaillant armé, rampant vers son point de tir, avant même qu’il n’ouvre le feu. Les images de sa fuite auraient également été captées en direct. Pourtant, aucune mesure préventive n’aurait été déclenchée à temps pour empêcher le drame. Cet aspect soulève des interrogations sérieuses sur la réactivité et la coordination entre les unités d’observation et les forces opérationnelles au sol.

En réaction, le général Zamir a ordonné une intensification des opérations antiterroristes dans la région, en insistant sur la nécessité d’élargir les recherches pour capturer le responsable. Des unités spéciales de l’armée de l’air ainsi que des forces terrestres ont été mobilisées. Un couvre-feu a été instauré dans la zone de Bruchin, localité où résidait la victime.

L’attentat de Pedu’el met une nouvelle fois en lumière les tensions croissantes en Cisjordanie, où les attaques contre les civils israéliens se multiplient. Si le profil du terroriste n’a pas encore été révélé, les forces israéliennes poursuivent leur traque, déterminées à retrouver l’auteur de cette attaque préméditée.

La mort de Tzeela Gez et la situation critique de son enfant à naître rappellent tragiquement la vulnérabilité persistante des populations civiles dans les zones de conflit, et les limites de la surveillance militaire lorsqu’elle ne se traduit pas par des interventions rapides et efficaces.

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