EXCLUSIVITE ISRAELVALLEY. De plus en plus d’entrepreneurs israéliens du secteur de la haute technologie choisissent New York, au détriment de Paris, Berlin, Londres comme plaque tournante pour développer leurs activités.
Cela va t-il changer?
C’est nouveau, car lié aux décisions de Donald Trump qui mène une croisade aux étrangers : de plus en plus de jeunes entrepreneurs israéliens n’ayant que le passeport israélien se demandent comment s’établir durablement en France. En effet obtenir un visa pour New-York devient un véritable casse tête, que même des avocats chevronnés ont du mal à le faire pour leurs clients. La France semble de plus attractive.
Selon les Autorités françaises : « Pour obtenir un visa de travail high-tech en France, vous pouvez bénéficier du «Passeport Talent», qui offre des titres de séjour pluriannuels, notamment via le dispositif French Tech Visa. Vous devez avoir un contrat de travail avec une entreprise reconnue innovante, comme une start-up labellisée, et percevoir une rémunération brute annuelle d’au moins deux fois le SMIC. La procédure commence par la demande d’une attestation d’innovation par l’employeur, suivie de la demande de visa ou de titre de séjour par le salarié sur le portail France-Visas ».
Selon French Morning: « 100.000 dollars. C’est désormais le prix à payer pour obtenir un visa H-1B, ce précieux sésame qui permet à des milliers d’étrangers qualifiés de venir travailler aux États-Unis. L’annonce de ce nouveau ticket d’entrée a surpris le monde de la tech et les entreprises qui dépendent de ces talents venus de l’étranger.
Dans un premier temps, elle a semé la confusion puisque pendant plusieurs heures, des responsables américains ont laissé entendre qu’il s’agissait de frais annuels. Mais la Maison Blanche a corrigé le tir : il s’agit bien d’un paiement unique ».
Les difficultés à obtenir un visa américain sont souvent dues à un dossier incomplet, un casier judiciaire, un manque de fonds suffisants pour le voyage, ou des problèmes liés à l’immigration précédente. Un séjour illégal prolongé peut entraîner une interdiction d’entrée de trois ou dix ans, rendant l’obtention d’un visa ou d’une autorisation ESTA quasi impossible sans une dérogation spéciale.
En juin 2025, Donald Trump a publié une proclamation intitulée Restreindre l’entrée des ressortissants étrangers pour protéger les États-Unis des terroristes étrangers et d’autres menaces à la sécurité nationale et à la sûreté publique.
Cette mesure restreint l’entrée aux États-Unis des ressortissants de dix-neuf (19) pays : Afghanistan, Birmanie/Myanmar, Burundi, Tchad, République du Congo, Cuba, Guinée équatoriale, Érythrée, Haïti, Iran, Laos, Libye, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Togo, Turkménistan, Venezuela et Yémen. Par ailleurs, la situation de l’Égypte est à l’étude. Israël n’est pas concerné.
De plus en plus d’entrepreneurs israéliens du secteur de la haute technologie choisissent New York, au détriment de Paris, comme plaque tournante pour développer leurs activités. Cela va t-il changer?
NEW YORK. Selon un rapport du fonds de capital-risque 97212 Ventures, New York compterait désormais environ 560 start-ups privées fondées par des Israéliens. L’an dernier, ce nombre s’élevait à 450 entreprises, publiques et privées confondues, selon les données d’Israel Mapped in NY, un groupe qui recense les entreprises israéliennes dans cette mégapole.
« Nous assistons depuis un an à une croissance spectaculaire du nombre de fondateurs de start-up israéliens qui s’installent dans la Grosse Pomme », a déclaré Eyal Bino, fondateur de la société new-yorkaise 97212 Ventures, dans une interview accordée au Times of Israel.
« Les fondateurs qui lèvent leur premier financement s’installent à New York plus rapidement que jamais pour établir une base aux États-Unis, généralement six à douze mois après avoir recruté une équipe de R&D en Israël. »
Partager :
La source de cet article se trouve sur ce site
