En Israël, la facture budgétaire de la guerre dépasse les 50 milliards de dollars, mais la résilience du pays reste étonnante.
En Israël la guerre a bouleversé l’économie. Traumatisée par le 7-Octobre, la société reste marquée : chaque famille a eu un proche mobilisé, un autre décédé ou otage. Sur le plan budgétaire, plus de 50 milliards de dollars ont été dépensés pour l’effort de guerre. Le déficit public a bondi à près de 7 % du PIB l’an dernier, et devrait rester au-dessus de 5 % en 2025. La dette dépasse désormais 70 % du PIB, un niveau inédit pour le pays.
S’ajoute un isolement international : Israël a été la cible de nombreux boycotts, jusqu’au monde de la culture où concerts et films ont été déprogrammés. Et pourtant, l’économie tient debout.
Le high-tech résiste, le gaz naturel continue d’être exporté et la consommation redémarre. La croissance est attendue à + 2,5 % cette année, et pourrait grimper à + 4,7 % en 2026, selon la Banque d’Israël. Un rebond qui, s’il se confirme, marquerait peut-être le début d’un véritable “dividende de la paix ».
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