La réalité au quotidien en Iran : Nourriture avariée, infrastructures défaillantes et l’angoisse d’une nation
Dans les villes et villages d’Iran, des scènes déchirantes se déroulent chaque jour, filmées non pas par des journalistes professionnels, mais par des citoyens ordinaires munis de leurs téléphones portables.
Des litres de lait périmé déversés dans des caniveaux à ciel ouvert.
Des sacs de poulet avarié jetés dans des puits.
Des centaines de kilos de volaille enterrés dans le désert.
Des boîtes de pain pourri jetées dans des tas d’ordures.
Des piles de viennoiseries rances jetées dans les poubelles publiques.
Des fruits pourris jetés dans les poubelles du quartier.
Des fleurs fanées jetées dans les canaux en bord de route.
Même les nouveau-nés sont placés pour de brefs instants dans des réfrigérateurs sans courant, des parents désespérés espérant sauver un peu de fraîcheur dans la chaleur estivale.
Ce ne sont pas des tragédies isolées : c’est une série documentaire quotidienne, réalisée par le peuple iranien lui-même.
Pourquoi ?
Parce qu’il n’y a pas d’électricité.
Parce qu’il n’y a pas d’eau.
Où est l’électricité ?
Où est l’eau ?
Le régime a ses propres priorités concernant les ressources du pays, et le peuple n’en fait pas partie.
Le cri de désespoir d’une nation
Dans d’innombrables vidéos, on voit des citoyens crier leur colère, pleurer de frustration, maudissant les dirigeants qui ont détruit leurs moyens de subsistance. Sur les marchés, dans les rues et dans les villages, un refrain unificateur résonne :
« Vous ne savez pas diriger ce pays – partez !»
« Nous ne voulons pas de vous. Nous le jurons devant Dieu, nous ne voulons pas de vous.»
« Vous avez détruit nos vies. Vous avez ruiné notre pays. Que nous voulez-vous de plus ? »
Les gens l’ont crié lors des manifestations.
Ils l’ont exprimé en boycottant des élections truquées.
Ils l’ont crié sur tous les forums possibles, mais les dirigeants ne les écoutent pas.
Un aspect d’une crise bien plus vaste
La destruction des denrées alimentaires et l’effondrement des services essentiels ne sont qu’une facette de l’immense désastre humanitaire qui s’abat sur l’Iran. À cela s’ajoutent :
Manifestations quotidiennes de travailleurs, de retraités et de professionnels spoliés
Air irrespirable et dégradation de l’environnement
Flèche des prix, pauvreté et inflation galopante
Tout cela est le produit d’un système corrompu et prédateur qui a mal géré une nation entière pendant 46 ans sous le joug d’une autorité cléricale absolue.
Un régime bâti sur la crise, pas sur la gouvernance
L’establishment iranien survit en fabriquant des crises et en exportant l’instabilité à l’étranger. Privé de guerres étrangères ou d’ingérence régionale, les défaillances structurelles du régime deviennent impossibles à dissimuler. Sous la surface se cachent :
Répression systématique des libertés et de la démocratie
Misogynie institutionnalisée
Endoctrinement religieux dans l’éducation
Soutien du terrorisme par l’État à l’étranger
Il ne s’agit pas de gouvernance, mais d’occupation. Le régime se comporte comme une puissance étrangère exploitant un territoire conquis, pillant ses ressources et détruisant son tissu social.
Le verdict de la rue
Le rapport le plus accablant sur la situation de l’Iran ne provient pas d’analystes étrangers, mais de l’expérience vécue de son peuple. Chaque repas gâté, chaque panne d’électricité, chaque robinet sec témoignent d’un système inapte à gouverner.
Les Iranien avec une lucidité inébranlable, continuent de crier leur jugement aux think tanks et aux dirigeants de l’establishment clérical :
« Vous ne savez pas diriger ce pays – partez !»
« Nous ne voulons pas de vous. Nous le jurons devant Dieu, nous ne voulons pas de vous. »
Tant que ces occupants ne seront pas chassés, le cycle de gaspillage, de destruction et de désespoir continuera, comme le montrent chaque jour les témoignages de ceux-là mêmes qui sont contraints de le subir.
Si nous n’entendons pas la révolte des Iraniens, c’est qu’elle est recouverte par les frères musulmans du Qatar et ses alliés occidentaux avec la désinformation sur Gaza. Quand le régime tombera, parce qu’il tombera bientôt, les Iraniens auront de la mémoire.
JForum.Fr
Similaire
La rédaction de JForum, retirera d’office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.
La source de cet article se trouve sur ce site