Le 9 novembre 1989 fut « un jour heureux » qui nous rappelle aussi que « la liberté et la démocratie n’ont jamais été des choses acquises », a lancé ce samedi le maire de Berlin Kai Wegner, alors que sa ville célèbre les 35 ans de la chute du mur qui a séparé Berlin en deux entre 1961 et 1989.
Bernhard Hödtke, 93 ans, qui vivait à l’est, se souvient s’être risqué de l’autre côté le lendemain de la chute du mur avec son collègue, tout aussi incrédule que lui : « nous avons descendu la Friedrichstrasse », artère centrale autrefois coupée par le mur, et « on s’est pincé le bras », raconte-t-il.
La fin du « Mur de la honte », symbole de la Guerre froide et de la division entre les blocs occidental et soviétique, a ouvert la voie à l’effondrement du communisme en Europe de l’Est et à la réunification de l’Allemagne un an plus tard.
Le chancelier Olaf Scholz avait souligné vendredi que les valeurs de 1989 ne pouvaient pas « être considérées comme acquises ».
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