Les nuits libanaises se suivent et se ressemblent. Plusieurs frappes israéliennes ont visé tard jeudi soir des secteurs de la banlieue sud de Beyrouth, un fief du Hezbollah libanais, après un appel à évacuer de l’armée israélienne.
Après les frappes successives, des images de l’AFP ont montré d’épaisses volutes de fumée noire s’élever au dessus de différents secteurs de la banlieue sud. « L’armée de l’air israélienne a mené une frappe sur le secteur de Choueifat » situé en périphérie de la banlieue sud, a précisé l’agence nationale d’information libanaise Ani.
L’agence de presse libanaise Ani a fait état de « la mort de trois journalistes dans une frappe israélienne sur Hasbaya ». Selon ses informations, « des avions de guerre israéliens ont effectué un raid à 3H30 (du matin) à la frontière libano-syrienne ». Selon des médias locaux, la frappe a touché un hôtel à Hasbaya, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Beyrouth.
Le média a également fait état de frappes aériennes israéliennes visant la banlieue sud de Beyrouth. Le raid le plus violent a eu lieu à Choueifat Al-Amrousieh, où il a détruit deux bâtiments et déclenché un important incendie. Une fumée noire a recouvert la zone, selon l’agence Ani.
Le début d’un espoir ? Israël a annoncé l’envoi d’une délégation au Qatar pour négocier un accord sur Gaza impliquant une libération des otages, le Hamas se disant ouvert à des pourparlers sur un cessez-le-feu dans le territoire palestinien dévasté par plus d’un an de guerre.
Les dernières négociations indirectes sous l’égide des médiateurs -Qatar, Egypte, Etats-Unis – en vue d’un cessez-le-feu à Gaza associé à une libération d’otages, avaient eu lieu en août et s’étaient soldées par un échec, comme de nombreuses tentatives précédentes.
Trois enfants figurent parmi les victimes. L’attaque israélienne s’est déroulée jeudi soir.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a salué jeudi soir la volonté de l’Egypte de trouver un accord sur la libération des otages détenus dans la bande de Gaza, après des discussions au Caire entre des responsables égyptiens et une délégation du Hamas.
Jeudi soir, le Hamas a affirmé être prêt à un arrêt des hostilités à Gaza mais à une condition : Qu’Israël s’engage à un cessez-le-feu. L’annonce a été faite auprès de l’AFP par un responsable du mouvement islamiste palestinien. Autres conditions demandées par le Hamas : Les troupes israéliennes doivent se retirer de la bande de Gaza pour « permettre le retour des personnes déplacées », « accepter un accord sérieux pour un échange » des otages et « autoriser l’entrée de l’aide humanitaire » à Gaza. Une délégation du Hamas a discuté au Caire d’ « idées et propositions » pour la reprise des négociations en vue d’un cessez-le-feu, selon lui.
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