Election américaine 2024 : Qui est Lee Greenwood, l’interprète de l’hymne de la victoire de Donald Trump ?

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Vous connaissez Born in the USA de Bruce Springsteen, mais peut-être un peu moins God bless the USA. Et pourtant, c’est un tube outre-Atlantique. Sorti il y a tout juste 40 ans, God bless the USA figure pour la première fois sur l’album You’ve got a good love comin’, de Lee Greenwood. Mais qui est donc ce chanteur de country qui exalte dans les paroles l’Amérique traditionnelle ?

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Le pape de la country

Lee Greenwood n’est pas un jeune premier sur la scène musicale américaine. Agé de 82 ans, soit trois ans de plus que Donald Trump, cet artiste se distingue très tôt dans le genre de la country, de retour au premier plan depuis quelque temps, notamment grâce à Beyoncé.

Avec pas moins de 25 millions d’albums vendus à ce jour, l’artiste a placé, tout au long de sa carrière commencée au début des années 1960, sept titres numéro un sur la liste des chansons country les plus populaires aux Etats-Unis : Somebody’s Gonna Love You, Going, Going, Gone, Dixie Road, I Don’t Mind the Thorns, Don’t Underestimate My Love For You, Hearts Aren’t Made to Break et Mornin’ Ride.

Star des années 1980

Lee Greenwood connaît un sommet dans sa carrière au début de la décennie 1980. Son single IOU, sorti en 1983, s’est hissé dans le top 5 des charts de musique contemporaine pour adultes et à la 53e place sur le Billboard Hot 100. Ça place un chanteur !

Un an plus tard, il sort God Bless the USA, qui va être, jusqu’à aujourd’hui, associé au parti républicain. Côté vie privée, Greenwood est marié à l’ancienne Miss Tennessee-USA Kimberly Payne, sa quatrième femme, de 25 ans sa cadette, et son cinquième mariage. De ses différentes relations, Lee Greenwood est le géniteur de six enfants.

En parallèle de la musique, ce « chrétien traditionnel » s’est essayé au théâtre, puis a publié la Bible God Bless the USA afin de commémorer les attentats du 11-Septembre. Et c’est bien à l’histoire de la politique américaine, et du parti Républicain dont il est membre en particulier, que son nom est associé.

De Reagan à Trump

Replongeons-nous en 1984, année de la deuxième campagne électorale du président américain Ronald Reagan. L’été de cette année-là, la chanson patriotique God Bless the USA figure au générique d’un film sur le président sortant, projeté à la Convention nationale républicaine de 1984. Quatre ans plus tard, rebelote ! Mais cette fois, Lee Greenwood interprète la chanson à la Convention nationale républicaine pour la campagne de George Bush père. A chaque fois, le tube porte bonheur puisque Reagan et Bush sont élus à la Maison-Blanche.

La chanson gagne encore un peu plus en popularité pendant la guerre du Golfe en 1991 et après les attentats du 11-Septembre, atteignant même la 16e place du très prestigieux Billboard Hot 100. Lors des élections présidentielles de 2016, 2020 et 2024, God Bless the USA est le morceau d’introduction au rassemblement de Donald Trump. Le tube a même fait une apparition chez les Démocrates, puisque Beyoncé herself reprend le morceau en 2011, devant Barack Obama, le soir de la fête nationale.

A 82 ans, Lee Greenwood, qualifié par Donald Trump de « très belle personne », devrait avoir, avec l’élection du Républicain encore quelques occasions d’exalter l’Amérique au micro.

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