Election américaine 2024 : La relation Washington-Moscou dépendra du prochain président, affirme Vladimir Poutine

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Lors de la clôture du sommet des Brics, qui s’est tenu à Kazan (Tatarstan), Vladimir Poutine a pris la parole lors d’une conférence de presse pour évoquer plusieurs sujets internationaux, avec un focus particulier sur les relations entre la Russie et les Etats-Unis, ainsi que le conflit en Ukraine.

Selon lui, l’avenir des relations russo-américaines dépendra de l’attitude que prendra Washington après l’élection présidentielle américaine. « L’évolution des relations russo-américaines après l’élection dépendra des Etats-Unis. S’ils sont ouverts, nous le serons aussi. Et s’ils ne le veulent pas, nous n’avons pas à le faire », a déclaré le président russe.

Donald Trump est « sincère »

Vladimir Poutine en a profité pour saluer la position du candidat républicain Donald Trump, le qualifiant de « sincère » dans ses intentions de « vouloir tout faire pour mettre fin au conflit en Ukraine ». Toutefois, il a averti que la paix ne pourrait être obtenue que « sur les réalités » du champ de bataille, tout en insistant sur le fait que la situation militaire actuelle penchait en faveur des troupes russes.

Il a ainsi réaffirmé sa critique envers les Occidentaux, qu’il accuse de vouloir « infliger une défaite stratégique » à la Russie. Selon lui, de telles ambitions sont « des calculs illusoires que seuls peuvent faire ceux qui ne connaissent pas l’histoire de la Russie et ne tiennent pas compte de son unité forgée pendant des siècles ».

Rencontre avec Antonio Guterres

Cette conférence de presse s’est déroulée avant une rencontre avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, la première depuis avril 2022. Antonio Guterres avait réitéré, devant les participants au sommet, son appel à « une paix juste » en Ukraine, en conformité avec la Charte des Nations Unies, le droit international et les résolutions de l’Assemblée générale.

Vladimir Poutine, fidèle à son ton ironique, a répondu en faisant une analogie familiale. « Le secrétaire général a dit que nous devrions tous vivre comme une grande famille », mais a ajouté que « malheureusement, dans les familles, il y a souvent des disputes, des scandales, des litiges de propriété, et parfois il y a même des bagarres ». Il a également partagé les préoccupations des pays des Brics concernant l’escalade du conflit au Moyen-Orient, qui selon lui est « au bord d’une guerre totale ».

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