Donald Trump et Zohran Mamdani jouent l’apaisement et évoquent la possibilité d’une rencontre

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En dépit de déclarations très offensives de la part des deux hommes, une première prise de contact diplomatique pourrait se dessiner entre Donald Trump et Zohran Mamdani, fraîchement élu à la tête de la mairie new-yorkaise. D’après le New York Times, l’entourage du maire élu a sollicité la Maison Blanche pour explorer la possibilité d’un entretien avec le président, quelques heures après que ce dernier ait évoqué devant les journalistes l’éventualité d’une telle rencontre.

« Le maire de New York souhaite me rencontrer à Washington. Nous verrons comment nous pouvons arranger cela », a déclaré le président américain face à la presse depuis sa résidence de Mar-a-Lago. « Nous trouverons une solution », a-t-il assuré, adoptant un ton conciliant. « Nous souhaitons que tout se déroule au mieux à New York », a-t-il ajouté.

Durant toute sa campagne électorale, Mamdani a martelé ses prises de position, diamétralement opposées à celles de l’administration présidentielle, multipliant les attaques contre Trump. Le président n’est pas resté silencieux, rétorquant en qualifiant Mamdani de « communiste totalement déjanté ». Avant le scrutin, il avait même menacé de réduire au strict minimum les fonds fédéraux alloués à la ville de New York.

Le maire a justifié son approche auprès de la Maison Blanche en invoquant son combat contre la « crise du pouvoir d’achat » qui a contraint des dizaines de milliers de résidents à abandonner la métropole. Mamdani, qui revendique son étiquette de « socialiste démocrate », a axé sa campagne sur les difficultés économiques des New-Yorkais. Dans son allocution de victoire, il a même déclaré : « Les propriétaires de cette ville, ces Donald Trump, exploitent les locataires depuis bien trop longtemps. »

Un face-à-face entre Mamdani et Trump pourrait également influencer le dossier de la Garde nationale. Après que Trump a menacé de déployer la Garde nationale à New York, les responsables locaux anticipent un bras de fer avec le gouvernement fédéral. Ces dernières semaines, l’administration présidentielle a étudié la possibilité d’exploiter une installation des garde-côtes située à Staten Island comme centre de rétention pour les migrants, s’inscrivant dans une stratégie de durcissement des contrôles migratoires dans la ville. En parallèle, le président a gelé plusieurs milliards de dollars d’aides fédérales et laissé planer la menace de restrictions budgétaires additionnelles.

Mamdani, dont la prise de fonction est prévue début janvier, a indiqué qu’il serait ouvert à la collaboration si le président manifestait une volonté de compromis, tout en se montrant sceptique quant à la réalisation effective d’une telle perspective.

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