Les soldats israéliens ont poursuivi jeudi leurs attaques contre le Hamas dans le sud de la bande de Gaza, faisant 350 morts selon les autorités locales, alors que des milliers de déplacés cherchaient refuge à Rafah, près de la frontière avec l’Egypte.
De nombreux Gazaouis ont pris la direction de Rafah après avoir vu des messages et des tracts israéliens disant qu’ils y seraient en sécurité.
Le chef des opérations humanitaires de l’ONU a indiqué jeudi voir des « signes prometteurs » de l’ouverture « prochaine » du passage de Kerem Shalom entre Israël et la bande de Gaza, assurant un deuxième accès à l’aide humanitaire.
Une ouverture de ce passage, qui s’ajouterait à celui de Rafah sur la frontière entre l’Egypte et Gaza, « changerait la nature même de l’accès de l’aide humanitaire » dont le territoire palestinien a désespérément besoin, a déclaré Martin Griffiths lors d’un point de presse à Genève.
« Nous sommes toujours en négociation et avec quelques signes prometteurs » d’un accès à Kerem Shalom, a déclaré M. Griffiths précisant que Israël, les Etats-Unis, l’Egypte et l’ONU sont parties aux négociations.
« Cela fait des semaines que nous plaidons évidemment en faveur de l’ouverture de Kerem Shalom », a rappelé M. Griffiths. « Ces négociations se déroulent au sein d’un comité (…), qui se réunit jour et nuit, où le gouvernement israélien est représenté, tout comme les Etats-Unis ainsi que les Egyptiens et les Nations unies, mes propres services étant présent », a-t-il ajouté.
En raison de la violence des combats et des bombardements sur la partie sud de Gaza, on ne « peut plus parler d’aide humanitaire » mais « d’opportunisme humanitaire » qui n' »est pas soutenable », a-t-il ajouté.
« Il y a aujourd’hui à Gaza deux cavaliers de l’Apocalypse, la guerre bien sûr mais aussi la maladie », a insisté M. Griffiths.
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