Deux ans après le 7 octobre : la quasi totalité des habitants du sud sont revenue dans leurs foyer
À l’approche du deuxième anniversaire des massacres du 7 octobre 2023, 90 % des habitants des kibboutzim et des villes de la région de l’Otef Aza (enveloppe de Gaza) ont regagné leurs foyers. Une marque de résilience incroyable, à l’approche des fêtes de Tichri, alors que, de l’autre côté de la frontière, la guerre fait toujours rage et que 48 otages sont encore entre les mains du Hamas.
À l’approche du deuxième anniversaire du déclenchement de la guerre l’Épée de Fer, l’Administration du Renouveau publie un rapport complet sur l’état de la région du sud d’Israël touchée. Le rapport décrit le retour de la majorité des résidents dans leurs foyers, les processus de réhabilitation dans les communautés touchées et les investissements considérables dans la construction, le logement et les infrastructures.
Les données dressent un tableau complexe mais encourageant : plus de 90 % des habitants de la région sont déjà retournés dans la zone frontalière, plus de 2 500 nouveaux résidents les ont rejoints, et un boom accéléré de la construction se fait sentir sur le terrain.
Le document montre que le secteur du logement est au cœur de l’effort de reconstruction – des complexes résidentiels temporaires ont été rapidement établis, et de nouveaux quartiers sont en cours de construction, accompagnés d’une réorganisation de communautés entières.
Parallèlement aux investissements massifs dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la sécurité, il est clair qu’une réponse stable aux besoins en matière de logement est une condition essentielle pour revenir à la routine et jeter les bases de la croissance économique et sociale.
Au-delà de la réhabilitation du présent, l’Administration civile s’est fixé un objectif démographique ambitieux pour la prochaine décennie : doubler la population pour atteindre 120 000 habitants. Le plan s’appuie sur une combinaison de projets de logement et d’infrastructure, avec des investissements dans l’éducation et la communauté, dans le but de renforcer ceux qui sont déjà revenus dans la zone frontalière et d’attirer de nouvelles familles qui choisissent de s’y installer.
Une ville comme Sderot, déjà énormément touchée depuis de nombreuses années par les roquettes, a été sauvée par ses habitants. Deux quartiers y ont été construits depuis le 7 octobre, et aucun habitant n’a quitté la ville. Les restrictions n’ont été levées qu’en juillet 2025. C’est une renaissance à laquelle cette région meurtrie assiste, et qui n’est pas encore terminée.
Yohan Souffir – Chanel 12
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