Des Palestiniens enjambent le mur de sécurité facilement

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Avec des sacs sur le dos, faisant la queue pour l’échelle qui leur permet de franchir la Ligne Verte : des documents particulièrement choquants filmés par des Palestiniens révèlent la facilité avec laquelle il est possible de pénétrer dans les villes israéliennes, en plein jour, sans aucune interférence des forces de sécurité.

Avec des sacs sur le dos, faisant la queue pour l’échelle – les Palestiniens entrent en territoire israélien, photo : « Itar – Elad Hominer »

Dans plusieurs enregistrements publiés ce matin (jeudi) par Elad Hominer sur Twitter, on voit des dizaines, voire des centaines, de Palestiniens faire la queue pour franchir la barrière de séparation à l’aide d’une échelle trouvée sur place. Les Shabachim profitent d’une zone dépourvue de barbelés, peut-être après l’avoir enlevée, et franchissent la Ligne verte les uns après les autres.
L’endroit exact où les Shabachim ont été filmés n’est pas clair, mais on peut supposer qu’il s’agit d’une zone proche de Jérusalem, compte tenu des grands bâtiments adjacents au mur. Plusieurs villages de la région de Jérusalem sont adjacents à la barrière, notamment Kafr Aqab et le camp de Shuafat.

Bien que les autorités de défense affirment depuis longtemps qu’elles ne sont pas en mesure d’empêcher complètement l’entrée des Shabachim et se vantent d’en avoir capturé des centaines, la documentation prouve que les méthodes d’infiltration en Israël, qui ont été presque complètement stoppées après les attaques du 7 octobre, sont revenues à la normale.

Avec des sacs sur le dos, en file indienne pour l'échelle - les Palestiniens entrent en territoire israélien,
Avec des sacs sur le dos, faisant la queue pour l’échelle – les Palestiniens entrent en territoire israélien, photo : « Itar – Elad Hominer »

Il semble que ce qui s’est produit avant le 7 octobre, lorsque des milliers de personnes ont franchi la Ligne Verte au mépris délibéré des forces de sécurité, commence à se répéter à la manière de Salami. Au début, quelques personnes franchissaient rapidement la clôture ; aujourd’hui, ce sont des dizaines qui le font en plein jour – et plus tard, de manière encore plus ostentatoire.

On peut s’étonner, voir se révolter contre une telle irresponsabilité collective face à cette situation, d’autant que des habitations surplombent le lieu d’infiltration.

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