Le plus grand fonds souverain au monde, celui de la Norvège
(1.690 milliards d'euros de capitaux), est l'un des plus
diversifiés, ce qui entraîne un risque de réputation en
cas de faux pas. Il est investi, directement ou par l'intermédiaire
de fonds, dans 8.659 actions dans 63 pays.
L'indignation publique
suscitée par la crise humanitaire à Gaza,
les images médiatiques assez choquantes et le nombre croissant de morts
à Gaza mettent en péril des investissements de $2,2 milliards
dans 65 entreprises israéliennes.
L'instruction donnée par le gouvernement norvégien au fonds souverain
de revoir ses investissements en Israël reflète principalement l'énorme
pression exercée par l'opinion publique dans ce pays scandinave sur la
situation à Gaza et le fait que l'image d'Israël est devenue si toxique
qu'il est facile de susciter l'indignation publique.
Selon i24News :
"Le fonds souverain norvégien, le plus important au monde avec près
de 2 000 milliards de dollars d’actifs, annoncera la semaine prochaine
de nouvelles mesures concernant ses investissements en Israël,
a indiqué mardi le ministre des Finances Jens Stoltenberg.
Ce dernier a toutefois écarté l’idée d’un désengagement global,
précisant qu’"un retrait total reviendrait à se défaire de ces actifs
uniquement parce qu’ils sont israéliens".
Le gouvernement a lancé en urgence un examen éthique des placements du fonds, dans le contexte de la guerre à Gaza et des actions d’Israël en Judée-Samarie. Cette révision fait suite à des révélations de la presse locale selon lesquelles le fonds avait acquis des parts dans Bet Shemesh Engines Ltd, un fabricant israélien de moteurs d’avion assurant la maintenance d’appareils militaires, dont des chasseurs, pour l’armée israélienne. Cette découverte a déclenché un débat politique à quelques semaines des élections législatives prévues le 8 septembre.
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Rien de neuf. La Norvège a toujours été le fer de lance de la détestation d’ Israel. Un pays dont le cœur a toujours penché vers le terrorisme. Mais ouvrons les livres d’ Histoire. Finalement, rien ne change.