des infirmiers suspendus après avoir menacé des Israéliens

Des infirmières australiennes suspendues après avoir menacé des Israéliens

« Vous n’avez aucune idée du nombre d’Israéliens que j’ai envoyés en enfer », lance l’une des infirmières à l’influenceur israélien Max Veifer. « Vous mourrez, inch Allah », lance une autre.

Par Erez Linn

Deux infirmières de Sydney font l’objet d’une enquête criminelle après avoir menacé de refuser un traitement à des patients israéliens dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, a rapporté mercredi l’ agence de presse australienne Associated Press .

La vidéo montre un infirmier en uniforme du NSW Health prétendant être médecin et proférant des menaces à l’encontre de Max Veifer, un utilisateur israélien des réseaux sociaux. Une infirmière apparaît plus tard dans la vidéo, proférant des menaces supplémentaires concernant le refus de soigner des patients israéliens.

Les responsables de NSW Health, qui supervisent 180 000 membres du personnel, ont immédiatement lancé une enquête après la diffusion en ligne de la vidéo tôt mercredi matin. La vidéo montrait les infirmières, qui terminaient ce qui allait devenir leur dernier quart de travail à l’hôpital de Bankstown, dans le sud-ouest de Sydney, en train de faire des déclarations anti-israéliennes lors d’une conversation vidéo aléatoire avec un influenceur israélien des médias sociaux qui compte plus de 100 000 abonnés.

« Je suis tellement bouleversé que tu sois Israélien… un jour tu vas te faire tuer et aller en enfer », a dit l’homme, vêtu d’une tenue médicale, à Veifer. « Un jour, si Dieu le veut, tu mourras de la manière la plus horrible », lui a dit l’infirmière. Lorsqu’il lui a demandé : « Et si un Israélien venait dans cet hôpital ? », ils ont répondu qu’ils ne le soigneraient pas. L’homme a alors expliqué : « Vous n’avez aucune idée du nombre d’Israéliens qui sont arrivés ici, et je les ai envoyés en enfer », ce qui a fait rire la femme.

capture d’écran de la conversation entre Max Veifer et les infirmières

« Ces commentaires antisémites, motivés par la haine, n’ont pas leur place dans notre système de santé et n’ont leur place nulle part en Australie », a déclaré le Premier ministre Anthony Albanese, selon l’Australian Associated Press . Il a qualifié ces commentaires de « vils » et a soutenu l’enquête sur la conduite des infirmières.

Le ministre de la Santé Ryan Park a confirmé que les infirmières avaient été identifiées. « Ces personnes ne travailleront plus jamais dans les hôpitaux de Nouvelle-Galles du Sud », a déclaré Park, selon l’ Australian Associated Press. Il a conseillé à tout membre du personnel qui sympathise avec ces opinions de ne pas retourner au travail.

La police de Nouvelle-Galles du Sud a déclaré qu’un groupe de travail sur l’antisémitisme enquêtait sur ces menaces. Park a confirmé qu’une enquête initiale n’avait trouvé aucune preuve corroborant les allégations selon lesquelles des patients israéliens se seraient vu refuser un traitement ou auraient été blessés, bien qu’une enquête plus approfondie suivra.

Le président du conseil des députés juifs de Nouvelle-Galles du Sud, David Ossip, a condamné l’incident. « Le fait que quelqu’un se sente à l’aise pour exprimer cette haine tout en portant des tenues de travail de marque NSW est écœurant », a déclaré M. Ossip, ajoutant que les professionnels de santé qui ont de telles opinions ne devraient pas être enregistrés en Australie.

Michael Whaites, secrétaire général par intérim de l’Association des infirmières et des sages-femmes de Nouvelle-Galles du Sud, a souligné que les praticiens doivent suivre un code de conduite exigeant des soins pour tous, affirmant que le syndicat défend la paix et défend le droit humain mondial aux soins de santé.

Ces dernières semaines, une série d’incidents antisémites ont eu lieu en Australie , notamment le ciblage de plusieurs synagogues à Melbourne et à Sydney pour protester contre la guerre d’Israël contre le Hamas.

JForum.fr avec ILH

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