Des ex-espions d’Israël à la recherche des diamants volés au Louvre?

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La société israélienne de renseignement CGI Group, basée à Tel-Aviv, a affirmé lundi avoir été contactée par le musée du Louvre pour enquêter sur le vol spectaculaire de joyaux précieux survenu dimanche, une affirmation démentie dans la foulée par le musée parisien.

« A titre exceptionnel le Louvre nous a demandé de restituer les trésors dérobés, compte tenu de notre expérience et de notre succès dans la résolution du vol d’un milliard d’euros à Dresde, en Allemagne, en 2019 », a indiqué par téléphone à l’AFP Zvika Naveh, PDG de CGI Group.

Lors de ce cambriolage au musée Grünes Gewölbe à Dresde dans l’est de l’Allemagne en novembre 2019, un diamant de 49 carats figurait parmi la dizaine de pièces volées.

La société CGI Group, fondée en 1989, est codétenue par M. Naveh et un ancien chef du Shin Bet, le service de sécurité intérieure.

« La direction du Louvre dément », a répondu cette dernière, interrogée par l’AFP, sans autre commentaire.

Rappelé par l’AFP à Jérusalem, le PDG de CGI Group a précisé que « la demande (avait) été faite par un intermédiaire au nom du Louvre et d’autres entités, notamment des compagnies d’assurances ».

« On n’a contacté personne », a insisté la direction du Louvre.

La police française est à la recherche de quatre malfaiteurs qui ont subtilisé dimanche huit « joyaux de la couronne de France » dans la galerie d’Apollon du célèbre musée parisien.

Parmi ces bijoux figurent le diadème d’Eugénie, qui compte près de 2.000 diamants, et le collier de la parure de saphirs de Marie-Amélie, dernière reine de France, et d’Hortense de Beauharnais, mère de Napoléon III.

Times of Israel

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