EDITORIAL DE YOUVAL BARZILAY. Beaucoup d’observateurs anti-français primaires ne cessent de cracher sur la France. « french bashing » ont tendance à oublier des faits indéniables. Nous allons rafraichir la mémoire de certains…
Depuis sa création en 1948, Israël a bénéficié d’un soutien militaire significatif de la part de la France, marquant ainsi le début d’une coopération militaire qui ne va jamais cesser de se développer au fil du temps.
Cette assistance comprenait une fourniture variée d’armements, des avions de combat aux missiles ainsi que des collaborations dans le domaine nucléaire.
Dès les premières années de son existence, Israël s’est tourné vers la France pour équiper son armée naissante. Des entreprises telles que Dassault Aviation ont joué un rôle crucial en fournissant à Tel Aviv des avions de combat de pointe, tels que les modèles Mystère IV, Mirage III et Mirage 5.
En 1954, Israël devient l’un des premiers clients étrangers de Dassault Aviation en acquérant 24 avions MD-450 Ouragan, marquant ainsi le début d’une relation fructueuse.
Cette coopération prend une nouvelle dimension en 1962 lorsque, sur demande du gouvernement français, Dassault conçoit le missile balistique MD-620 Jéricho spécialement pour Israël, soulignant ainsi la confiance mutuelle entre les deux partenaires.
L’engagement de Dassault envers Israël est mis à l’épreuve lors de la Guerre des Six Jours en 1967. Les bombardiers Mirage III de Dassault qui sont utilisés pendant la Guerre des Six Jours se révèlent être des atouts cruciaux pour les forces israéliennes.
Malgré l’embargo sur les ventes d’armes à Israël, Dassault maintient sa collaboration de manière discrète. Des rapports indiquent que l’entreprise aurait fourni clandestinement des plans et des pièces, contribuant ainsi à la production de copies des avions Mirage 5 par Israel Aerospace Industries (IAI).
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