L’incident relance les craintes autour de la vulnérabilité des infrastructures stratégiques israéliennes

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À la suite de l’impact d’un missile balistique houthi dans l’enceinte de l’aéroport Ben Gourion, de nombreuses compagnies aériennes étrangères ont annoncé la suspension de leurs vols vers Israël. Bien que les autorités aéroportuaires aient déclaré un retour à la normale, les perturbations s’accumulent. La compagnie hongroise Wizz Air a suspendu toutes ses liaisons avec Israël jusqu’au mardi 6 mai au matin. Un de ses avions en route a fait demi-tour pour atterrir en Roumanie. Le groupe Lufthansa a suivi avec l’annulation de tous ses vols du jour, incluant ceux d’Austrian Airlines, Swiss, Brussels Airlines et Eurowings.
Air France, ITA Airways, Iberia, Air Europa, Transavia et Air India ont également suspendu ou réévaluent leurs vols, parfois à la dernière minute. Dans certains cas, des appareils en approche ont rebroussé chemin, ou les passagers ont été débarqués avant le décollage.
Selon Avner Yarkoni, ancien directeur de l’aviation civile israélienne, “c’est la première fois, à ma connaissance, qu’un missile frappe directement Ben Gourion”. Il insiste sur la gravité de la menace : “Ce n’est pas une roquette artisanale, c’est un missile balistique.” Yarkoni précise que les annulations relèvent des compagnies, et non des gouvernements, mais appelle à une réponse étatique coordonnée. “Il faudra convaincre les États et les transporteurs que l’espace aérien est sûr.” L’autorité israélienne de l’aviation civile, dirigée par Shmuel Zakai, est désormais en première ligne pour limiter l’effet domino.
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