D’Auschwitz à Gaza, la Croix-Rouge continue de trahir les Juifs
La Croix-Rouge a échoué dans sa propre mission parce que ses politiques ne sont pas conçues pour lutter contre les djihadistes dont le mandat est le sacrifice de soi au détriment de leur propre peuple.
Par Zina Rakhamilova
« Nous n’avons pu découvrir aucune trace d’installations destinées à exterminer les prisonniers civils », écrivait la Croix-Rouge le 22 novembre 1944, après avoir visité le camp d’extermination d’Auschwitz II-Birkenau, où 1,1 million de personnes ont été assassinées.
La même organisation humanitaire a prouvé à maintes reprises au cours des quinze derniers mois qu’elle ne sert à rien lorsqu’il s’agit des Juifs. En direct à la télévision, le monde a vu à qui la Croix-Rouge doit répondre à Gaza, et ce n’est pas aux principes d’impartialité, d’humanité ou de justice qu’elle prétend défendre.
Ce week-end, les Juifs ont une fois de plus été témoins de la libération de nos otages féminines, qui s’est transformée en spectacle d’intimidation et de déshumanisation. Des milliers de Gazaouis se sont rassemblés dans le quartier de Rimal, scandant des insultes antisémites, sortant leurs téléphones pour filmer les otages féminines comme s’ils étaient à un concert de Coachella. Trois jeunes filles juives innocentes, entourées de centaines d’agents masqués du Hamas qui avaient finalement arrêté de se déguiser en civils, ont participé à un spectacle de propagande à la vue du monde entier.
La Croix-Rouge n’a pas tiré les leçons de ses échecs historiques pendant l’Holocauste (Karen Gillerman)
La Croix-Rouge est là, voyant ces otages pour la première fois depuis 471 jours, tandis que des foules de Palestiniens tentaient de pénétrer dans leurs camionnettes pour lyncher Doron, Emily et Romi. Des membres armés du Hamas se tenaient sur le toit des véhicules de la Croix-Rouge. Je ne connais aucune autre zone de guerre où la Croix-Rouge autorise des hommes armés à monter sur ses véhicules avec des otages à l’intérieur. Les photos du Hamas et de la Croix-Rouge vous disent tout ce que vous devez savoir sur la stratégie de guerre du Hamas. L’organisation terroriste exploite et arme les organisations humanitaires qui prétendent être « neutres ».
Tout cela est dégoûtant et totalement injuste. Les certificats que le Hamas a fait signer à la Croix-Rouge, les « sacs de retour » que le Hamas a remis aux femmes otages, remplis de photos de leur captivité et de cartes de Gaza comme si elles quittaient une station balnéaire – tout cela est si écœurant que nous en avons eu l’estomac noué pendant des jours.
La façon dont la Croix-Rouge a géré cette crise des otages, comparée à la façon dont elle a géré d’autres crises par le passé, ne fait que réaffirmer son inutilité dans ce domaine. L’organisation a rendu visite aux otages américains dans l’ambassade américaine occupée en Iran en 1979 et a fourni de la nourriture et une assistance médicale aux otages japonais enlevés par les forces de la guérilla au Pérou. Elle a même remis une lettre à un journaliste du New York Times détenu en otage par les talibans. Pourtant, pendant 473 jours, le plus que la Croix-Rouge ait fait pour les otages de Gaza s’est limité à leur servir de taxi lors de leur libération.
Dans une récente publication sur les réseaux sociaux, la Croix-Rouge a publié une vidéo expliquant pourquoi elle garde le silence lorsqu’elle traite avec des groupes armés pour accéder aux civils vulnérables qui en ont le plus besoin. Pourtant, son silence sur les atrocités du Hamas n’a clairement pas porté ses fruits. Elle n’a livré aucune nourriture, n’a pas vu les otages une seule fois et n’a même pas fourni aux familles la moindre preuve de vie des prisonniers à Gaza.
Des terroristes du Hamas, entourés d’enfants, font la fête dans les rues de Gaza (Reuters)
Certains pourraient prétendre que les critiques à l’encontre de la Croix-Rouge sont acerbes, que l’organisation a bien l’intention de venir en aide aux otages mais qu’elle ne peut le faire parce que le Hamas lui refuse l’accès. Lors d’une conversation avec une famille d’otages dont l’un des proches a finalement été assassiné par le Hamas, la Croix-Rouge leur a dit qu’elle ne pouvait pas exercer de pression diplomatique sur le Hamas ni faire pression sur ses efforts d’aide pour avoir accès aux otages parce qu’il est contraire à sa politique d’utiliser l’aide comme moyen de pression. Cette politique montre simplement que son approche ne fonctionne pas. Elle révèle qu’il s’agit d’une organisation de plus qui survit grâce aux dons et à sa réputation de « bon travail » tout en étant incapable de répondre aux situations les plus critiques. N’importe quelle organisation peut conduire un camion à Gaza pour récupérer des otages ; la Croix-Rouge n’a pas les mécanismes nécessaires pour faire face à des groupes djihadistes comme le Hamas.
La Croix-Rouge a failli à sa propre mission car ses politiques ne sont pas conçues pour lutter contre les djihadistes dont le mandat est de se sacrifier aux dépens de leur propre peuple. Cela reflète l’inadéquation du droit international face aux entités terroristes non étatiques. La Croix-Rouge et les agences similaires ne disposent pas des outils nécessaires pour être efficaces face à la secte mortifère génocidaire qui règne à Gaza. Le Hamas le sait et en profite.
Nous ne pouvons pas vivre dans un monde où les terroristes échappent à toute responsabilité parce que les organisations veulent être « neutres » ou « impartiales ». Une telle inaction et un tel silence se rangent finalement du côté des régimes oppressifs et des organisations terroristes. La Croix-Rouge n’a rien appris de ses échecs historiques pendant l’Holocauste, et sa conduite à Gaza ne fait que renforcer son modèle de moralité sélective, ce qui porte atteinte à sa crédibilité dans les crises impliquant des victimes juives.
JForum.fr avec ILH
Articles similaires
La rédaction de JForum, retirera d’office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.
La source de cet article se trouve sur ce site