En même temps, Israël a interdit aux étrangers et aux citoyens israéliens de quitter le pays par voie aérienne, affirmant que ces restrictions visent à éviter la surcharge, à l’aéroport et dans les avions, et à réduire au minimum le temps passé par les appareils sur le tarmac en raison des risques sécuritaires et des directives du Commandement du front intérieur qui ont limité les rassemblements. L’aéroport international a fréquemment été la cible d’attaques aux missiles.
Des questions juridiques sont par ailleurs posées s’agissant des restrictions générales qui ont été décidées par le gouvernement concernant les vols au départ d’Israël – des limitations qui remettent ainsi en cause le droit constitutionnel de quitter et d’entrer dans le pays, un droit inscrit dans la Loi fondamentale : « Dignité et liberté de l’homme et du peuple ».
Elles contreviennent aussi à des jugements rendus antérieurement par la Cour suprême, qui avait établi que ce droit était fondamental dans un pays démocratique. Le Mouvement pour un gouvernement de qualité a donc exigé que le gouvernement explique cette décision prise mercredi par le cabinet, qui a subordonné les vols au départ du pays à l’approbation d’une commission dite « des dérogations », un panel qui est placé sous l’autorité du gouvernement.
Selon diverses informations qui ont été transmises par les médias israéliens, les Israéliens qui souhaitent quitter le pays par avion pourraient ne pas avoir besoin de l’autorisation de cette commission s’il n’est pas prévu, par ailleurs, qu’ils reviendront au sein de l’État juif dans les trois semaines suivant leur départ.
La commission mise en place par le ministère des Transports est chargée d’examiner et de hiérarchiser les demandes humanitaires et médicales des citoyens israéliens qui doivent rentrer dans le pays, sous réserve de certains critères.
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