Selon Isaac Herzog, Israël dispose toujours d’ »une économie solide fondée sur une industrie impressionnante », malgré « deux années de guerre difficile »
i24NEWS
La conférence annuelle de l’industrie et de la high-tech s’est ouverte à Tel Aviv, réunissant plusieurs centaines de dirigeants du secteur privé, économistes, entrepreneurs, chercheurs, représentants gouvernementaux et figures majeures de la high-tech israélienne. L’édition 2025, organisée par la Fédération des industriels, doit aborder les défis économiques, sécuritaires et technologiques auxquels fait face l’industrie israélienne dans un contexte mondial en mutation.
Le président Isaac Herzog a inauguré l’événement en saluant la résilience économique du pays après « deux années de guerre difficile » ayant profondément affecté l’industrie. Selon lui, Israël dispose toujours d’ »une économie solide fondée sur une industrie impressionnante », clé de la reprise nationale. Il a appelé à renforcer les accords commerciaux et les partenariats économiques, à réduire la charge réglementaire et à intégrer de manière intelligente l’intelligence artificielle dans les processus industriels. Herzog a également rendu hommage à Ron Tomer, président sortant de la Fédération des industriels, pour sa gestion durant des années marquées par la pandémie et la guerre.
Ron Tomer, ouvrant pour la troisième fois la conférence en tant que président de la fédération, a livré un discours au ton offensif. Tomer: « L’économie israélienne n’est pas un miracle », a-t-il martelé, affirmant que le succès revient aux industriels et au secteur privé « qui travaillent dur et font le miracle, eux ». Selon lui, les performances économiques du pays ont été obtenues malgré un manque de gestion budgétaire responsable de la part du gouvernement.
Tomer a souligné que l’industrie israélienne avait prouvé sa robustesse grâce à sa flexibilité, sa créativité et sa capacité d’adaptation, assurant la continuité opérationnelle « sous le feu » alors que les chaînes d’approvisionnement mondiales s’effondraient. Il a appelé la gouvernement à définir une stratégie nationale garantissant l’autonomie de production, à améliorer l’environnement du crédit, à renforcer les exportations et à encourager l’investissement, notamment dans l’IA et la cybersécurité. Il a également plaidé pour une réduction de la bureaucratie et l’élargissement des partenariats commerciaux issus des accords d’Abraham.
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