Traduction en français :
Les membres du Hamas ont enlevé leur uniforme et se déplacent en tenue civile, ceux qui sont repérés sont éliminés.
Israël suit de près la situation dans la bande de Gaza afin d’affiner son évaluation de la situation humanitaire. Les membres du Hamas sont extrêmement prudents pour ne pas être exposés aux drones et évitent les lieux bondés.
Les agents du Shin Bet travaillent sans relâche pour localiser les membres des organisations terroristes du Hamas en vue d’éliminations ciblées. Quiconque ne se protège pas en s’entourant d’otages et « se découvre » est éliminé.
Selon des sources militaires, les membres du Hamas ont retiré leur uniforme et se déplacent en vêtements civils, tout en prenant garde à ne pas être repérés par des drones et à éviter les endroits très fréquentés. Parallèlement, le Shin Bet, sous instruction explicite de son chef Ronen Bar, s’efforce d’identifier et d’éliminer tous ceux qui ont franchi la frontière le 7 octobre et participé au massacre de civils israéliens.
Amir Bohbot rapporte qu’Israël suit attentivement l’évolution de la situation à Gaza afin d’affiner son évaluation humanitaire et de comprendre quand les stocks alimentaires commenceront à s’épuiser. Il s’agirait de quelques semaines avant que le Hamas ne constate une montée de la grogne populaire et ne tente d’anticiper cela en lançant une « campagne de la famine » afin de mobiliser l’opinion publique mondiale contre Israël.
Des sources diplomatiques affirment que même si les États-Unis soutiennent la politique israélienne de fermeture des passages et de blocus humanitaire, il reste incertain comment gérer l’opinion publique mondiale, en particulier en Europe, en Égypte, au Qatar et dans les pays signataires des Accords d’Abraham.
Les responsables de la sécurité estiment que des manifestations contre le Hamas pourraient éclater à tout moment, notamment en cas de pénurie ou de flambée soudaine des prix, contre laquelle les forces de sécurité du Hamas tentent déjà de lutter.
D’après le rapport de Tsahal et selon des sources sécuritaires, le Hamas ne voudra pas en arriver à un tel scénario, qui pourrait lui échapper totalement. Ainsi, si la « campagne de la famine » (mettant en scène des pénuries alimentaires et des familles affamées) ne produit pas l’effet escompté, le Hamas pourrait alors se tourner vers des négociations pour la libération des otages en échange de l’ouverture des passages pour l’entrée de marchandises.
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