À l’occasion de la seconde commémoration du 7 octobre mardi, le ministère israélien de la Défense a publié un bilan humain lourd et détaillé : 1 152 personnels des forces de sécurité ont été tués depuis le début du conflit, un chiffre qui couvre soldats de l’armée (Tsahal), policiers, agents du Shin Bet, personnels pénitentiaires et membres des équipes locales de sécurité déployées en Israël, à Gaza, au Liban et en Judée-Samarie. Parmi eux, 1 035 appartenaient aux rangs de l’armée israélienne.
Environ 42 % des morts avaient moins de 21 ans, la plupart effectuant leur service militaire obligatoire. Au cours de la dernière année, 262 nouvelles pertes ont encore alourdi la liste.
Les obsèques ont eu lieu dans 264 cimetières et sections militaires à travers le pays, avec plus de 200 inhumations au mont Herzl. Pour répondre à l’ampleur du drame, le ministère a élargi 24 parcelles funéraires et rapatrié huit soldats enterrés à l’étranger, accompagnés par des équipes officielles.
L’unité chargée des familles et de la mémoire a renforcé son dispositif d’accompagnement : rénovation des mémoriaux, soutien psychologique et une réforme des services d’aide dotée de 60 millions de shekels (environ 18 millions d’euros). « L’histoire de notre pays s’écrit aussi dans le sang de nos fils et filles », a déclaré Aryeh Moalem, responsable du service, soulignant que l’accompagnement des familles restera une priorité nationale.
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