Colère en Israël : le quatrième corps remis n’est pas celui d’un otage israélien

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Le transfert des corps a eu lieu hier par le Croissant-Rouge, selon des réseaux sociaux arabes.

En Israël, la colère est vive contre le Hamas, après qu’il est apparu que le mouvement terroriste joue avec les émotions des familles et du peuple tout entier. Après l’identification de trois otages, il s’avère que le quatrième corps remis n’est pas celui d’un otage israélien.

Les estimations en Israël indiquent qu’il s’agit probablement du corps d’un combattant du Hamas. Israël a informé les médiateurs de cette violation grave commise par le mouvement terroriste.

JDN

Malgré cette manipulation cynique, une source sécuritaire a déclaré ce matin que l’aide humanitaire continuera à entrer par le passage de Kérem Shalom, après inspection. Les préparatifs pour la réouverture du passage de Rafah se poursuivent, mais ne sont pas encore terminés.

Hier, il avait été rapporté qu’Israël menaçait de fermer Rafah et d’empêcher l’entrée de l’aide humanitaire en raison du retard dans la remise des corps des otages.

Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a réagi en ces termes : “Assez de cette honte. Juste après avoir rouvert les portes à des centaines de camions, le Hamas est rapidement revenu à ses vieilles méthodes : mentir, tromper et tourmenter les familles et les corps. Ce terrorisme nazi ne comprend que la force ; la seule solution face à lui est de l’effacer de la surface de la terre.”

Lors d’une visite hier à l’hôpital Beilinson, le Premier ministre a déclaré : “Je veux parler des victimes : avec la même détermination, la même responsabilité, la même gravité, nous œuvrons pour ramener les corps. Nous n’épargnerons aucun effort, aucun moyen pour les ramener. Je crois qu’avec cette méthode, nous recevrons bientôt des nouvelles concernant le retour de nouveaux otages tombés au combat, peut-être même dans les heures qui viennent. Mais nous sommes résolus à tous les ramener.”

Le coordinateur des otages et disparus, Gal Hirsch, a informé hier les familles : “Nous allons intensifier la pression sur le Hamas pour qu’il poursuive et complète le retour des corps. Le sujet est traité auprès d’autres acteurs internationaux et dans nos négociations avec les médiateurs. La mission n’est pas terminée ; nous sommes totalement déterminés et engagés. Nous ne cesserons pas tant que tous les otages tombés ne seront pas retrouvés et rapatriés.”

Communiqué du bureau du Premier ministre

Hier, le bureau du Premier ministre a annoncé qu’Israël avait reçu, par l’intermédiaire du Croissant-Rouge, quatre corps d’otages, remis à des forces du Tsahal et du Shin Bet à l’intérieur de la bande de Gaza.
Ils ont ensuite été transférés en Israël, où ils ont été accueillis dans une cérémonie militaire en présence du Grand rabbin de l’armée, avant d’être conduits à l’Institut national de médecine légale du ministère de la Santé.

“À l’issue du processus d’identification, une notification officielle sera remise aux familles.”

Le communiqué ajoute : “Toutes les familles d’otages ont été informées. En ces heures difficiles, nos cœurs sont avec elles. L’effort pour le retour de nos otages se poursuit sans relâche et ne cessera pas avant le retour du dernier. Le public est prié de respecter la vie privée des familles et d’éviter la diffusion de rumeurs ou d’informations non confirmées.”

Les victimes identifiées

Contrairement à la première restitution, où quatre corps avaient été rendus le soir de Sim’hat Torah, le Hamas n’a cette fois publié aucun nom.
Les trois otages déjà identifiés sont :

  • Ouriël Baroukh, 35 ans, marié et père de deux enfants, originaire de Guivon. Il avait été enlevé dans la zone du festival Nova.

  • Tamir Nimrodi, 20 ans, soldat, enlevé un mois avant son 19ᵉ anniversaire. Il servait depuis dix mois, dont six comme sergent éducateur au sein du bureau de coordination avec Gaza, chargé des besoins humanitaires des Palestiniens. Il avait été kidnappé vivant avec le sergent Ron Sherman et le caporal Nick Beiser. Pendant deux ans, son sort était resté inconnu.

  • Eytan Lévy, 53 ans, père d’un fils unique nommé Shahar, originaire de Bat Yam. Porté disparu pendant plus de 40 jours, il avait été déclaré officiellement mort après 62 jours.

Le Hamas avait déjà commis un acte similaire de cruauté lorsqu’il avait remis le corps d’une femme gazaouie à la place de celui de Shiri Bibas, victime israélienne.

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