D’après le dernier rapport sur la stabilité financière de la Banque Centrale d’Israël publié en novembre, le système financier local démontre une bonne résilience avec des ratios de capital, de liquidité et des coussins d’absorption adéquats dans le secteur bancaire et assurantiel.
Le faible ratio dette/PIB d’avant-guerre et les réserves élevées de devises étrangères de la Banque d’Israël soutiennent la stabilité du système.
Pourtant, les investisseurs étrangers ont liquidé des positions sur les marchés financiers israéliens (151 Mds ILS – soit 40,1 Mds USD – de capitaux ont été sortis d’Israël depuis le début de la guerre par les investisseurs institutionnels).
La Banque Centrale identifie plusieurs raisons qui peuvent expliquer leur frilosité : (i) un niveau de risque macroéconomique jugé élevé (accroissement du déficit, détériorations de la note souveraine, manque de crédibilité de la politique budgétaire) ; (ii) un doublement des cours des contrats d’échange sur risque de crédit depuis le début de la guerre ; (iii) l’augmentation du crédit au secteur privé de 51 Mds ILS au premier semestre 2024, principalement dans les secteurs de l’immobilier et des prêts hypothécaires ; (iv) l’augmentation d’émissions d’obligations à court terme.
À noter que le comité monétaire de la Banque Centrale a décidé le 25 novembre de maintenir le taux directeur à 4,5%. Selon le gouverneur de la Banque Centrale, « l’incertitude géopolitique persistante continue de rendre l’activité économique plus difficile et retarde le retour de l’économie au niveau d’activité qui la caractérisait avant la guerre ».
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