Le projet de résolution américain de l’ONU sur Gaza ouvre la voie à un État palestinien.
Si elle était adoptée, cette résolution donnerait aux États-Unis et aux pays partenaires un large mandat pour gouverner et sécuriser la bande de Gaza jusqu’à fin 2027, voire plus longtemps.
Ce texte, s’il est adopté, pourrait paver le chemin diplomatique vers la création d’un État arabe palestinien – sans accord israélien et en contradiction totale avec les intérêts vitaux de l’État d’Israël.
Par JNS
Le dernier projet de résolution soumis par Washington au Conseil de sécurité des Nations Unies suggère que l’administration Trump estime que « les conditions pourraient enfin être réunies pour une voie crédible vers l’autodétermination et la création d’un État palestinien » après que l’Autorité palestinienne aura entrepris des réformes et que la reconstruction de Gaza sera « avancée ».
Le projet de loi ne donne aucune indication sur le calendrier du vote, bien que l’administration Trump souhaite, selon certaines sources, que l’infrastructure soit opérationnelle d’ici la fin de l’année pour une force internationale de stabilisation du Strip, qui serait au cœur de la résolution.
Plus tôt dans la semaine, un projet de texte américain a supprimé une disposition qui aurait déclaré « inéligibles à toute assistance, actuelle ou future » les groupes reconnus coupables de « détournement » d’aide, ce qui avait été largement perçu comme une menace.une tentative d’interdire l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient en raison de ses liens avec le Hamas.
D’autres modifications apportées cette semaine indiquent que l’armée israélienne n’entamera un retrait progressif de Gaza que conformément à des « critères et à un calendrier à déterminer conjointement avec les forces de sécurité, les États garants et les États-Unis ».
Une présence sécuritaire israélienne limitée serait maintenue pour se défendre contre « toute résurgence de la menace terroriste », précise le texte.
Washington tente de faire officialiser la création d’une force internationale à Gaza par le biais du Conseil de sécurité.
Si elle est adoptée, cette résolution donnerait à ce pays et à ses pays partenaires un large mandat pour gouverner et sécuriser la bande de Gaza jusqu’à la fin de 2027, voire plus longtemps.
Des points essentiels du texte restent sujets à débat dans la deuxième version du document. Washington n’a pas publiquement précisé ses exigences envers l’Autorité palestinienne. Le projet consulté par JNS évoque des réformes « telles que décrites dans diverses propositions ».
« Les États-Unis établiront un dialogue entre Israël et les Palestiniens afin de convenir d’un horizon politique pour une coexistence pacifique et prospère », indique le communiqué. (JNS a sollicité un commentaire de la mission israélienne auprès de l’organisation internationale.)
Un porte-parole de la mission américaine auprès de l’instance mondiale a déclaré jeudi : « Nous exhortons le Conseil de sécurité à saisir ce moment historique pour ouvrir la voie à une paix durable au Moyen-Orient en soutenant cette résolution. »
Le porte-parole a ajouté que toute tentative de « semer la discorde maintenant, alors qu’un accord sur cette résolution fait l’objet de négociations actives, a des conséquences graves, tangibles et entièrement évitables pour les Palestiniens de Gaza » et que le cessez-le-feu est « fragile ».
Bien que le porte-parole n’ait cité aucun pays, la remarque semblait faire référence à un nouveau projet de résolution russe demandant à António Guterres, secrétaire général de l’ONU, d’« identifier les options permettant de mettre en œuvre efficacement » le plan de paix en 20 points du président américain Donald Trump.
La version russe ne mentionne pas le Conseil de la paix, que Trump a déclaré vouloir diriger et que Washington souhaite voir servir d’autorité de transition à Gaza.
Toute résolution doit recueillir le soutien d’au moins neuf des quinze membres du Conseil de sécurité et doit éviter un veto de l’un des cinq membres permanents, à savoir les États-Unis, la Russie et la Chine.
Réaction du conseil régional de Judée-Samarie-Gaza (Moetset Yesha):
Le gouvernement israélien accepte un « État palestinien » en échange d’une normalisation avec l’Arabie saoudite.
Celui qui est resté silencieux quand des dizaines de pays européens ont reconnu un « État palestinien » permet maintenant sa création de facto.
JForum.de avec worldisraelnews.com et Meta
Le projet de résolution américain de l’ONU sur Gaza ouvre la voie à un État palestinien.
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