Cessez-le feu Gaza-Israël. L’accès à l’eau potable, à la nourriture et aux soins médicaux reste très limité à Gaza.

Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, plus de 500 000 Palestiniens ont pu regagner le nord de la bande de Gaza. Ce mouvement massif marque la première phase du retour des populations déplacées par les hostilités récentes.

Des déplacements massifs suite aux offensives israéliennes

Pendant plusieurs mois, les habitants du nord de Gaza ont été contraints de fuir leurs foyers en raison des offensives israéliennes. Le cessez-le-feu a permis de stabiliser la situation, offrant un répit nécessaire pour que les familles puissent rentrer chez elles.

Les négociations internationales ont permis la réouverture partielle des corridors humanitaires, essentiels pour le retour des déplacés. Des milliers de Gazaouis ont emprunté ces passages à pied ou en véhicule pour rejoindre leurs foyers, notamment dans les zones proches de Gaza City et du corridor de Netzarim.

Des habitations en ruines et des conditions de vie précaires

Malheureusement, à leur retour, de nombreux habitants ont découvert leurs maisons partiellement ou totalement détruites. Plus de 75 % des bâtiments dans le nord de Gaza ont été endommagés, laissant les populations dans une situation humanitaire critique. L’accès à l’eau potable, à la nourriture et aux soins médicaux reste très limité.

Une mobilisation internationale pour l’aide humanitaire

Face à l’ampleur des besoins, les organisations humanitaires ont intensifié leurs efforts. Des centaines de camions d’aide, transportant nourriture, eau et médicaments, sont acheminés depuis l’Égypte et la Jordanie pour soutenir les populations touchées par le conflit.

Si le cessez-le-feu offre un répit immédiat, la reconstruction et le rétablissement des infrastructures demeurent des défis majeurs. La situation humanitaire met en évidence la nécessité d’une aide internationale continue pour permettre aux habitants de retrouver des conditions de vie normales.