EDITORIAL. Après avoir passé plusieurs heures la veille à s’invectiver mutuellement à distance, Donald Trump et Elon Musk ont évité vendredi de faire de nouvelles déclarations publiques fracassantes.
L’heure ne semble cependant pas à la réconciliation. Le président américain « n’a pas l’intention de parler à Musk aujourd’hui », a indiqué un responsable de la Maison Blanche, et envisage même de vendre sa Tesla rouge achetée en mars devant des caméras.
Il est clair que le PM israélien, qui a des relais à Washington, se doutait que la « bromance » Trump-Musk allait prendre fin très rapidement, et par un feu d’artifice verbal. En Israël l’amour de Musk est proche de zéro. Mais tout le monde fait semblant de l’aimer. Son geste nazi n’a pas été oublié.
En Israël de nombreux américains vivant dans le pays n’ont jamais cru à l’alliance Trump-Musk. Et ils le disent à Netanyahou. Le patron de Tesla est un cinglé au sens propre du terme. Netanyahou ne fera pas l’erreur de Musk qui a littéralement insulté le Président américain.
Netanyahou : « Vous êtes le plus grand ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison-Blanche », proclamait Benjamin Netanyahu à l’adresse de Donald Trump en début d’année.
Près de deux semaines après l’investiture du président américain pour un second mandat, le Premier ministre israélien tenait un discours triomphal, se targuant d’être le premier dirigeant étranger invité à Washington en visite officielle.
D’autant que la réélection du candidat républicain était ardemment souhaitée par le gouvernement israélien, ses relations avec Joe Biden ayant été pour le moins difficiles, avant même le début de la guerre à Gaza. Ils étaient alors peu à douter que le milliardaire républicain renouerait avec le soutien indéfectible à Israël qui avait marqué son premier mandat.
Partager :
La source de cet article se trouve sur ce site