Les étudiants se mobilisent dans de nombreux campus pour réaffirmer leur solidarité avec la résistance des peuples palestinien et libanais.
Ainsi Sciences Po paris, Lyon et Rennes étaient bloqués ce mercredi
A PARIS
A RENNES
Les étudiants exigent en particulier « la rupture des partenariats avec les universités publiques israéliennes. Nous refusons d’être associés aux universités publiques de Bar Ilan, Ben Gourion, Tel-Aviv, Haïfa ou encore l’université Hébraïque de Jérusalem, institutions complices de l’État d’Israël dans ses violations du droit international et ses crimes de guerre. »
Mardi, l’INALCO Paris avait organisé une action dans le HALL 2 pour la Palestine et le Liban
Les étudiants de cet institut des langues orientales, basé à Paris se prononçaient
– contre la circulaire du nouveau ministre de l’enseignement supérieur qui veut nous interdire de critiquer Israël.
– pour le boycott économique, académique et un embargo militaire sur l’état colonial.
Ce mercredi, un rassemblement était annoncé à partir de 18 H place de la Sorbonne :
LA CGT APPELLE A PARTICIPER AUX RASSEMBLEMENTS
La CGT de l’enseignement supérieur publie un communiqué, dans lequel le syndicat s’en prend au nouveau ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, M. Patrick Hetzel, dont la première circulaire, à peine nommé, concerne le « maintien de l’ordre » dans les universités !
« La seule urgence du ministre, sous couvert de « maintien de l’ordre », est de chercher à bâillonner les organisations de travailleur·ses ou d’étudiant·es et de les réduire au silence sur la tragédie palestinienne, avec l’argument fallacieux de « neutralité et de laïcité » qui ne sont pourtant pas remises en cause dans ces appels à une prise de conscience internationale », fait remarquer la CGT
« Face à l’inaction d’une majorité d’États occidentaux, dont la France, écrit la CGT, la mobilisation des citoyen·nes, en particulier de la jeunesse, en faveur d’un cessez-le feu immédiat, en faveur de la reconnaissance de l’État palestinien et pour la paix au Proche-Orient, est plus que jamais indispensable. La CGT FERC Sup demande au ministre de l’ESR de cesser d’allumer de pitoyables contre-feux mais de respecter la liberté d’expression dans les universités françaises, garantie par la loi, et d’instruire au plus vite les nombreux chantiers urgents de l’ESR. »
« La CGT FERC Sup, comme elle le fait sans relâche depuis un an, appelle au cessez-le feu immédiat en Palestine, à la libération de tous les otages, à l’arrêt immédiat des livraisons de matériel militaire à Israël, à la fin de la colonisation à Gaza et en Cisjordanie, à la reconnaissance de l’État Palestinien et à l’ouverture de négociations pour permettre enfin aux habitant·es de la région de vivre dans la paix et dans la dignité, aux universités de ré-ouvrir et aux étudiant·es d’étudier librement.
Elle appelle l’ensemble des citoyen·nes à manifester pour la paix afin de contraindre le gouvernement d’extrême droite de Netanyahou à arrêter les massacres. Dans cet esprit, elle a adhéré cette année à BDS (Boycott Désinvestissements Sanctions).
Elle appelle aussi à stopper immédiatement toute violence contre le peuple libanais, dont un million d’habitant·es ont déjà été déplacés et parcourent désespérément les routes à la recherche de sécurité. Le Liban dont les écoles et les universités sont actuellement fermées.
La CGT FERC Sup appelle à participer aux rassemblements et manifestations pour ces revendications.«
CAPJPO-Europalestine
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