Algérie : Bruno Retailleau menace de démissionner si Emmanuel Macron lui demande de céder
Le ministre de l’Intérieur a redit son intention de dénoncer les accords de 1968 si l’Algérie n’accepte pas de reprendre ses concitoyens expulsés.
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a menacé samedi de quitter le gouvernement si Paris renonce à un rapport de force avec l’Algérie pour qu’elle accepte d’accueillir ses ressortissants en situation irrégulière en France. « Tant que j’ai la conviction d’être utile et que les moyens me sont donnés, je serai mobilisé », fait valoir Bruno Retailleau dans une interview au Parisien diffusée en ligne samedi.
« Mais, prévient-il, si on me demandait de céder sur ce sujet majeur pour la sécurité des Français, évidemment que je le refuserais. » « Je ne suis pas là pour une place mais pour remplir une mission, celle de protéger les Français », ajoute le ministre. Bruno Retailleau était questionné sur le dossier algérien et « la riposte graduée » qu’il appelle de ses vœux si Alger n’acceptait pas de reprendre ses ressortissants en situation irrégulière en France.
L’accord de 1968 dans la balance
Vendredi, le gouvernement a établi une première liste d’une soixantaine de ressortissants algériens qu’il souhaite expulser. Le refus de l’Algérie d’accepter ses ressortissants sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), dont l’auteur d’un attentat qui a fait un mort à Mulhouse le 22 février, a fini d’envenimer des relations déjà très dégradées entre les deux pays depuis la reconnaissance en juillet dernier par le président Emmanuel Macron de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.
Bruno Retailleau, qui multiplie les déclarations virulentes contre Alger, notamment depuis l’incarcération mi-novembre de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, prône l’instauration d’un rapport de force, passant par une riposte graduée. « Au bout de la riposte, il y aura une remise en cause des accords de 1968 », affirme le ministre. « Je serai intransigeant et j’attends que cette riposte graduée soit appliquée », dit-il. L’accord de 1968 donne un statut particulier aux Algériens en France, l’ancienne puissance coloniale, en matière de circulation, de séjour et d’emploi.
Le départ de Bruno Retailleau, et la mort du gouvernement,
Le départ de Bruno Retailleau, pourrait bien se finir par la chute du gouvernement, d’autant que Marine Le Pen est à l’affût. Il n’est plus exclu qu’une motion de censure cette fois passe avec l’union du RN, des LR et de LFI chacun avec ses raisons propres.
De plus Macron pourrait payer sa manipulation sur l’Ukraine , qui a consisté à survendre la menace russe, qui elle-même risque fort de se dégonfler avec un accord probable entre la Russie, les usa et l’Ukraine, alors que Macron a été mis à la porte des négociations.
À force de faire le coq face à Trump et Poutine alors qu’il a baissé sa culotte face à l’Algérie, il va finir par excéder les Français, avec son rôle de chef de guerre. D’autant que la dernière fois qu’il a fait le coup au Français lors du Covid, beaucoup lui en veulent d’avoir décrété un confinement stupide qui a entre autres empêché beaucoup de citoyens d’accompagner leurs proches lors de leur fin de vie, sans compter ceux qui se sont endetté pour rien et qui ont tout perdu depuis.
La petite embellie dans les sondages est très passagère, et la rechute risque d’être plus forte. La France ou plutôt Macron qui veut être le leader de l’Europe, va s’apercevoir qu’il est le roi nu. La perte de Bruno Retailleau et des LR va lui être fatale, d’autant que le RN ne voudra plus lui faire de cadeau.
JForum.fr
Similaire
La rédaction de JForum, retirera d’office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.
La source de cet article se trouve sur ce site