Trois militants irlandais du mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) ont été acquittés des accusations de dégradation de biens publics après le rejet des charges retenues contre eux par l’État dans une affaire qui a traîné en longueur.
Ces militants de Belfast étaient accusés d’avoir collé des autocollants sur des produits Sodastream dans un supermarché Sainsbury’s, avertissant les clients que le produit était fabriqué en Israël, et appelant à le boycotter.

« La campagne porte ses fruits et prend de l’ampleur ! Des agriculteurs et des producteurs de biens israéliens ont signalé que leurs produits sont refusés à la vente dans toute l’Europe et que des importateurs européens se voient dire par leurs clients qu’ils ne veulent plus de marchandises israéliennes par crainte de manifestations devant leurs magasins. C’est la conséquence directe des actions que nous menons ici à Belfast et ailleurs en Irlande, en Angleterre, en Écosse, au Pays de Galles et dans toute l’Europe, dans le cadre du mouvement BDS », ont déclaré les militants à l’issue de leur procès.
Pour rappel, l’appel au boycott des produits israéliens a été jugé légitime en juin 2020 par la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH), qui a même condamné la France à payer 100.000 euros de dommages et intérêts à des militants de Mulhouse qu’elle avait condamné pour leur appel au boycott d’oranges exportées par Israël.
CAPJPO-Europalestine
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