Avec la création du temps et de l’espace, qui remonte à la Genèse, naît en même temps l’Histoire, avec le projet de son Créateur. Dès ce moment — et surtout par cette volonté — la morale ne peut être que consubstantielle à l’Histoire. Même si elle prend son temps, elle finit par cicatriser et guérir l’Homme.
Si les machines ne s’autoréparent pas, parce qu’elles sont des créations de l’homme, l’homme, lui, se répare et se guérit, au même titre que la morale, qui finit toujours par imposer sa loi. C’est en fonction de ce principe fondamental que les barbares seront toujours vaincus, malgré les souffrances qu’ils imposent à une humanité qui leur échappe.
Que des hommes et des femmes ne supportent pas la barbarie est normal, et cela devrait être la règle. L’inverse est un cancer, une déviation des fonctions naturelles, une anomalie mortelle. C’est ce cancer que la société doit extirper si elle ne veut pas la mort de l’humanité. Ceux qui ont manifesté leur humanité, n’ont fait que leur devoir.
À Bondi Beach, des centaines de surfeurs rendent hommage aux victimes de l’attentat.
Moins d’une semaine après le massacre antisémite ayant fait au moins quinze morts plusieurs cérémonies d’hommages se sont tenues sur la plage de Bondi, à Sydney. Surfeurs, maîtres nageurs ou encore simples passants ont confié leur incompréhension face à la pire fusillade qu’a connue l’Australie depuis près de trente ans.
Six jours après l’attentat antisémite ayant ensanglanté la plage de Bondi, à Sydney, un hommage a été rendu, samedi 20 décembre, aux quinze victimes fusillade de masse la plus meurtrière en Australie depuis 1996.
The Sydney Morning Herald décrit “une mer de fleurs qui, devant le Bondi Pavilion, incarne à merveille la diversité australienne.”
“Un bouquet de glaïeuls rouges attire le regard. Les protéas d’Afrique du Sud, pays où de nombreux Juifs australiens ont fui pour une vie meilleure, semblent résister à la chaleur, tout comme les coquelicots rouges.”
Sur les images partagées par la version australienne du quotidien britannique The Guardian, on peut voir des centaines de surfeurs avec leurs planches multicolores prendre la mer pour rendre hommage, vendredi 19 décembre, aux victimes. Le lendemain ce sont les maîtres nageurs, vêtus de leur tenue jaune vif, de cette plage réputée de Sydney qui ont observé trois minutes de silence.
Le massacre, commis par un père et son fils “inspirés par l’État islamique” selon les autorités australiennes, a visé une célébration de la fête juive de Hanoukka se déroulant sur la plage. Au total, au moins quinze personnes sont mortes, sans compter l’un des assaillants, et plusieurs dizaines de blessés, certains toujours dans un état grave.
Sur la plage, toujours beaucoup d’émotion et d’incompréhension. “C’est le moment de s’arrêter et de réfléchir, n’est-ce pas ? Pourquoi cela s’est-il produit ? Pourquoi de mauvaises choses arrivent-elles à des gens bien ? Tout un éventail de pensées vous traverse l’esprit”, confie Neville Gafen, un participant, au Sydney Morning Herald.
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