Bobigny : un collégien plongé dans le coma après une agression ultraviolente, deux premières interpellations
Un collégien de 15 ans a été tabassé mardi après-midi à la sortie du collège Angela-Davis à Bobigny, où il était scolarisé. Il a été transporté dans un état critique. Ses assaillants étaient cagoulés. Deux suspects ont été placés en garde à vue.
Par Nathalie Revenu
Un collégien de 15 ans a été retrouvé dans un état critique mardi, vers 17h15, à Bobigny (Seine-Saint-Denis), non loin du collège Angela-Davis, où il était scolarisé, après avoir été frappé par cinq individus cagoulés. Une information que confirme le parquet de Bobigny, ce mercredi : « La victime a été frappée par plusieurs individus et est hospitalisée, plongée dans un coma artificiel. Deux personnes sont actuellement en garde à vue dans le cadre d’une enquête confiée à la sûreté », indique le magistrat.
L’adolescent blessé a été transporté à l’hôpital Necker (Paris XVe), avec un pronostic vital engagé. Quand les sapeurs-pompiers sont arrivés sur place, ils ont découvert cet élève de 3e « couvert de contusions à la tête et un peu partout sur le corps ».
La ville fait part de son « effroi »
Selon plusieurs sources concordantes, l’agression ne s’est pas produite dans le collège, mais à proximité, avenue Salvador-Allende. « Il sortait du collège » lorsque la bande lui serait tombée dessus. Selon cette même source, un surveillant est intervenu, faisant fuir les agresseurs.
Le choc est important au sein de la communauté éducative de ce collège de 600 élèves, qui a été informée de l’agression, mardi soir, par un mail du principal. Ce courriel évoque « un événement grave » et fait part de sa forte émotion. Il indique qu’un accompagnement sera mis en place par les services académiques.
De fait, le rectorat de Créteil confirme que « dès ce mercredi matin, un accompagnement a été mis en place », même si les faits se sont produits « hors du temps scolaire et hors du collège », tient-il à souligner. Il a également dépêché sur place des équipes mobiles de sécurité (EMS). « Leur mission était d’assurer la sécurité des élèves mais aussi de proposer une écoute. » Et d’ajouter : « Nous apportons tout notre soutien à la famille ».
De son côté, la Ville de Bobigny, dont la victime est originaire, a fait part de son « effroi » devant un tel niveau de violence. « Nous suivons de près l’évolution de son état de santé », indique-t-elle.
JForum.fr avec www.leparisien.fr
Illustration. Les sapeurs-pompiers sont intervenus au chevet du collégien sauvagement agressé. LP/Olivier Boitet
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