Des centaines d’orthodoxes manifestent contre la conscription et l’arrestation d’étudiants en Yechiva à Bené Brak, Jérusalem, Modi’in Illit et Roch Pina. Des axes routiers centraux ont été bloqués, y compris l’entrée de Jérusalem. Entre-temps, les arrestations de déserteurs se poursuivent – des dizaines sont détenus dans des prisons militaires.
Be’hadré ‘Harédim
Des centaines de manifestants participent actuellement à des protestations contre l’enrôlement dans l’armée et l’arrestation d’élèves de Yechivoth et d’avrékhim, sur au moins quatre grands sites : à Jérusalem, à Bené Brak, près de Modi’in Illit et à l’entrée de Roch Pina.
Sur la route 4, à l’entrée de Bené Brak, un officier de police a déclaré la manifestation illégale avant que les forces de l’ordre ne provoquent sa dispersion. Les policiers sont présents sur place et orientent la circulation vers des itinéraires alternatifs tout en libérant les véhicules coincés.
Routes bloquées actuellement en raison des manifestations :
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Route 443 : carrefour Shilat bloqué à la circulation
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Route 90 : carrefour Roch Pina bloqué à la circulation
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Route 4 : entre l’échangeur Em HaMochavoth et l’échangeur Aluf Sadé bloqué à la circulation
Parallèlement, une manifestation de plusieurs centaines de personnes a débuté il y a peu à l’entrée de Jérusalem. À un certain moment, les protestataires ont commencé à troubler l’ordre public en bloquant les voies de circulation près du pont de l’Arche (Geshér HaMit’arim), à l’entrée de la ville, mettant ainsi en danger les usagers de la route.
Après qu’un officier de police a annoncé par haut-parleur qu’il s’agissait d’une manifestation illégale et d’une atteinte à l’ordre public, les émeutiers n’ont pas obtempéré aux instructions des policiers, qui ont tenté de les repousser vers le trottoir.
À ce stade, les entrées et sorties de la ville dans la zone du pont de l’Arche sont bloquées à la circulation automobile. Les forces de l’ordre travaillent encore sur place pour rétablir l’ordre, et la circulation est détournée vers des itinéraires alternatifs.
Par ailleurs, des dizaines de jeunes orthodoxes sont actuellement détenus dans des prisons militaires, et leur nombre ne cesse d’augmenter. La plupart sont arrêtés à l’aéroport Ben Gourion, mais certains le sont aussi lors d’arrestations ponctuelles à travers le pays. Ainsi, lundi dernier, un avrekh de Bené Brak a été arrêté par la police de la circulation lors d’un contrôle routier.
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