Ben Gvir et les ministres d’Otzma Yehudit démissionneront demain : qui pour les remplacer ?

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A la sécurité Nationale, enfin un vrai professionnel comme Avi Dichter ?

Après l’approbation de l’accord, le gouvernement rétrécit, mais la coalition, entre-temps, semble être dans un état stable. • Avi Dichter, un fidèle et spécialiste des questions sécuritaires, ancien chef du Shabak pourrait remplacer Ben Gvir et le député quittant Yesh Atid pourrait donner un nouveau répit à Netanyahu. Reste un jeu de siège musical à effectuer, pour pourvoir le poste du Ministère de la Périphérie, du Negev et de Galilée

Les ministres Ben Gvir (au centre), Wasserlauf et Eliyahu à l’annonce de l’ultimatum. Bientôt, il ne fera plus partie du gouvernement. Les ministres Ben Gvir (au centre) Wasserlauf et Eliyahu . Photo de : Oren Ben Hakon

Avec l’approbation de l’accord sur les otages, le ministre Itamar Ben Gvir et d’autres ministres d’Otzma Yehudit devraient soumettre leurs lettres de démission demain (dimanche 19 janvier), comme ils l’avaient annoncé jeudi dernier. Ils resteront ainsi en phase avec leur positionnement « à la droite de la droite ». 

Otzma Yehudit dispose de trois portefeuilles au sein du gouvernement : la Sécurité intérieure (Ben Gvir), le ministère du Patrimoine (Amichai Eliyahu), le ministère du Néguev et de la Galilée (Yitzhak Wasserlauf). La faction compte six députés : le président Ben Gabir, Yitzhak Kreuzer, Limor Son Har-Malech, Zvika Vogel et Almog Cohen.

Almog Cohen, fidèle à la coalition

Ce dernier se trouve « ostracisé » de la faction et n’a même pas été invité à la déclaration des membres du parti dans laquelle ils ont annoncé qu’ils démissionneraient si l’accord était approuvé par le gouvernement.

Cohen a voté contre la position du parti sur la loi sur le budget (le même vote auquel le Premier ministre Benjamin Netanyahu a été contraint d’assister après son hospitalisation) et sa relation avec Ben Gvir est en crise. Il n’agira pas nécessairement comme le groupuscule sortant agira.

Netanyahu prépare une sauvegarde

Cependant, Ben Gvir a également déclaré qu’il ne renverserait pas le gouvernement et qu’il pourrait voter avec la coalition. En outre, Netanyahu pourrait recevoir un « renfort » , de la part du député Idan Roll, qui a démissionné de Yesh Atid, et a déjà annoncé qu’il soutiendrait les lignes de Saar-Levin sur la question de la réforme du système judiciaire.

L’entrée de Gideon Sa’ar au gouvernement a marqué le déclin de l’influence de la droite réputée « belliciste ». Les pressions de Ben Gvir et de Bezalel Smotrich ont effectivement conduit à des demandes israéliennes supplémentaires en mai et juin.  Ces manœuvres politiciennes ont repoussé d’autant la libération des otages, comme l’a, lui-même, reconnu Ben Gvir. Mais, en fin de compte, le Hamas n’a pas accepté les grandes lignes des exigences qu’exprimaient les deux marqueurs de la droite du gouvernement Netanyahu, pour les besoins de leur propagande.

Son entrée a changé la donne. Le ministre Saar et le Premier ministre Netanyahu (archives), photo : Oren Ben Hakon

Sa’ar et son parti ont neutralisé en partie le pouvoir de la droite sioniste-religieuse au sein du gouvernement, et Ben-Gvir a répondu en démissionnant, mais ne menace pas de se retirer de la coalition. Demain, Netanyahu nommera probablement un remplaçant jusqu’à ce que la situation soit clarifiée (on a cité Avi Dichter), mais autour de lui, des plans de secours pour renforcer la coalition se préparent déjà.

Le vote en faveur de la libération des otages s’est passé dans des conditions de respect des points de vue, sachant qu’il n’y a pas de « victoire » dans ce type d’accord, mais que le dossier humanitaire devait être résolu d’une façon ou d’autre, quitte à renforcer les aspects sécuritaires par d’autres voies.

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