Belgique: l’armée face aux violences musulmanes de Bruxelles

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Le gouvernement belge a ordonné le déploiement de l’armée dans les rues de Bruxelles après 57 fusillades et une grave vague de criminalité. Cette mesure exceptionnelle vise à rétablir l’ordre, mais suscite des inquiétudes quant à une escalade de la violence au sein des communautés musulmanes.

Le gouvernement belge a ordonné à l’armée belge de déployer ses forces dans toute la capitale, Bruxelles, et de rétablir l’ordre dans les rues, suite à une augmentation significative de la criminalité grave au sein des communautés musulmanes.

La situation sécuritaire à Bruxelles a atteint un point tel que le gouvernement belge a décidé, fait inédit, de recourir à l’armée pour épauler la police dans la lutte contre les trafics de drogue. Une décision qui illustre la gravité de l’emprise des gangs criminels, souvent issus de l’immigration nord-africaine, sur certains quartiers de la capitale.

Une capitale sous tension permanente

Bruxelles n’est pas seulement le cœur institutionnel de l’Union européenne, c’est aussi une ville profondément marquée par l’immigration : près de 40 % de ses habitants sont désormais étrangers. Cette mutation démographique s’accompagne d’une explosion de la criminalité liée au trafic de drogue.

Depuis le début de l’année 2025, pas moins de 57 fusillades ont ensanglanté la capitale belge, dont 20 durant l’été. Le parquet de Bruxelles a recensé plus de 6 200 arrestations d’adultes et près de 900 mineurs, soit trois fois plus qu’en 2024. Parmi eux, 1 250 sont suspectés d’être directement impliqués dans le trafic de stupéfiants.

L’armée comme dernier recours

Face à ce constat alarmant, le ministre de l’Intérieur, Bernard Quintin, a annoncé que des soldats viendraient prochainement prêter main-forte aux forces de l’ordre dans Bruxelles et d’autres villes touchées, comme Anvers, Gand, Liège, Charleroi ou Mons.

« Nous ne voulons pas perdre de territoire intérieur. L’armée doit défendre l’intégrité du territoire, non seulement à nos frontières ou à l’étranger, mais aussi contre la criminalité qui menace nos citoyens », a-t-il déclaré dans la presse flamande.

Le ministre justifie ce choix radical par le fait que, selon les policiers eux-mêmes, les gangs n’ont plus peur des uniformes bleus de la police, mais continuent de redouter la présence de militaires. Les soldats seront donc intégrés à des unités mixtes, associant police et armée.

Si Bernard Quintin refuse d’employer le terme de « zones de non-droit », il admet qu’il existe désormais des quartiers « difficiles » où l’État risque de perdre pied. Les affrontements entre bandes rivales s’y déroulent régulièrement à l’arme lourde, notamment au Kalachnikov.

Comme en Suède ou au Danemark, les trafiquants utilisent de plus en plus de mineurs pour les opérations de rue, sachant que la justice leur inflige des peines plus légères. Le procureur de Bruxelles, Julien Moinil, réclame en conséquence un durcissement carcéral, afin d’empêcher les chefs de gangs emprisonnés de continuer à donner des ordres depuis leur cellule, ainsi qu’une accélération des procédures d’expulsion pour les criminels étrangers.

Le plan du gouvernement belge ne se limite pas à Bruxelles. Il doit s’appliquer à toutes les grandes agglomérations confrontées au narcotrafic, au premier rang desquelles Anvers, plaque tournante européenne de la cocaïne via son port.

L’exécutif entend montrer qu’il n’exclut aucun moyen pour rétablir la sécurité. Le parallèle est d’ailleurs fait avec les États-Unis, où Donald Trump avait déjà déployé la Garde nationale à Washington D.C., ce qui avait entraîné une baisse immédiate de la criminalité de 22 % dans les jours suivants.

Un signal fort mais tardif

Cette militarisation de la lutte contre la drogue est perçue comme un aveu d’échec des politiques menées jusqu’ici. Pendant des années, les autorités belges ont minimisé la montée en puissance de réseaux criminels transnationaux tels que la « Mocro Mafia », active entre la Belgique, les Pays-Bas et le Maroc.

Aujourd’hui, la situation est telle que même dans le pays qui abrite les institutions européennes, l’État doit envoyer ses soldats dans les rues pour maintenir l’ordre. Un symbole puissant de l’impuissance des élites face à une insécurité qui, bien au-delà de Bruxelles, touche désormais l’ensemble de l’Europe occidentale.

JForum.Fr

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