Bannir la violence politique

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La violence politique tue la démocratie.

Il y a toujours eu de la violence politique et on se souvient de grandes figures qui ont disparu de façon tragique comme John KENNEDY ou Martin LUTHER KING dans les années 60.

L’assassinat de Charlie KIRK vient rappeler l’actualité brulante de cette problématique.

Voir ce jeune homme de 31 ans être assassiné devant des milliers de personnes simplement pour ses idées et voir apparaitre sa veuve et ses tout jeunes enfants est un crève coeur.

Mais il se trouve sur les réseaux sociaux et même dans le monde politique des gens qui trouvent normal qu’il ait payé ses idées de sa vie.

Le fait qu’une grande partie des députés européens ait refusé de se lever à la minute de silence au parlement et que plusieurs députés aient lancé des invectives à ce moment tend à légitimer l’acte criminel.

Et quand on y réfléchit cette propension à  la violence a contaminé toutes les démocraties.

Chez nous en France des dizaines de personnalités ne vivent qu’entourés de protection policière H24.

L’imam CHALGHOUMI est protégé depuis des décennies tout comme Philippe VAL, l’ancien patron de Charlie Hebdo, et bien d’autres.

De plus en plus de journalistes sont menacés de mort en raison de leurs idées ou de ce qu’ils écrivent.

Ne voit-on pas que la menace de violence ou la violence elle-même tue avant tout la démocratie ?

S’il n’y a plus de débat contradictoire et si l’expression des idées est elle-même punissable par des juges auto-proclamés, plus aucune démocratie n’est possible.

La stigmatisation liée à certaines thématiques et les noms d’oiseaux qui fusent sont autant de justifications à passer à la violence.

C’est à tel point que le législateur a dû inventer une nouvelle incrimination, le doxing, le fait de cibler une personne en donnant contre sa volonté toutes les indications pour qu’elle soit retrouvée et soit victime de violence ou de menaces.

On comprend bien que les accusations récurrentes d’être fasciste, génocidaire, nazi, transphobe ou homophobe sont lancées gratuitement sur les réseaux sociaux. Ces accusations sont aussi trop péremptoires, sans nuance, elles tuent aussi socialement par le boycott, l’exclusion et peuvent chez certains esprits faibles ou exaltés inciter au meurtre.

Les victimes sont dans tous les camps.

Il y a eu l’ancien premier ministre socialiste Olof PALME en Suède, le premier ministre travailliste,  RABIN, en Israël ou encore les jeunes socio-démocrates exécutés par dizaines en Norvège lors d’une réunion.

Cette dérive nécessite une réponse forte des démocraties et une adaptation des législations et des jurisprudences.

Comment peut-on tolérer que la fatwa lancée par les ayatollahs contre Salman RUSHDIE soit encore en cours après plus de 40 ans ?

De même beaucoup de victimes se plaignent de réponse judiciaire molle s’agissant des menaces, ce qui nuit à la prévention.

Seuls un travail d’introspection des sociétés occidentales et d’affermissement des législations contre les menaces politiques seraient en mesure d’améliorer la situation.

Si seulement l’horrible meurtre de Charlie KIRK pouvait au moins déclencher cette réaction salutaire ! 

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