La presse britannique rapporte que le président en exil Bachar al-Assad a survécu à un empoisonnement
Par David Israël
Bachar al-Assad, le dirigeant syrien en exil actuellement sous la protection du président russe Vladimir Poutine, aurait survécu à une tentative d’empoisonnement à Moscou, selon un rapport publié jeudi soir par The Economic Times et The Sun.
Citant des informations du général SVR, un compte Telegram prétendument géré par un ancien officier des services de renseignement russes, le rapport indique qu’Assad, 59 ans, est tombé gravement malade dimanche après avoir souffert d’une toux sévère et d’un étouffement.
Des tests médicaux ultérieurs auraient « montré des traces d’exposition à une substance toxique dans son corps », selon le message général du SVR, « mais il n’a pas encore été possible de déterminer comment Bachar al-Assad a été exposé au poison ».
La chaîne Telegram a rapporté qu’Assad avait reçu un traitement dans sa résidence de Moscou et que lundi, son état s’était stabilisé.
Le général SVR était auparavant devenu célèbre grâce à un reportage dramatique sur la santé prétendument déclinante du président Vladimir Poutine.
Le sort qui attend Assad en Russie reste incertain, ce qui soulève des questions quant à savoir s’il partagera la trajectoire d’autres hommes forts en exil qui ont cherché refuge sous la surveillance de Poutine, comme Viktor Ianoukovitch, l’ancien président ukrainien évincé en 2014.
Les autorités russes n’ont fait aucune déclaration officielle concernant cet incident présumé et les circonstances entourant l’empoisonnement présumé restent floues. Les médias de propagande officiels tels que TASS et Sputnik restent muets sur cette histoire.
La Russie a accordé l’asile à Bachar al-Assad, le dirigeant syrien de longue date et un allié indéfectible de Poutine, après que l’emprise de sa famille sur le pouvoir depuis près de cinq décennies s’est effondrée à la suite d’un soulèvement rebelle mené par le groupe militant islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS).
Le départ d’Assad constitue un revers important pour Moscou, qui s’efforce désormais de préserver sa position militaire stratégique en Syrie, notamment la base navale vitale de Tartous, sur la côte méditerranéenne.
Le mois dernier, il a été révélé qu’Asma al-Assad, née à Londres et épouse du président en exil âgée de 49 ans, s’était vu interdire de retourner au Royaume-Uni après l’expiration de son passeport britannique.
JForum.fr avec jewishpress
Crédit photo : Vladimir Gerdo/Pool. Le président russe Vladimir Poutine rencontre le président syrien Bachar al-Assad au Kremlin, le 15 mars 2023
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