« Un dirigeant faible »: Netanyahou attaque le Premier ministre belge
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a fermement condamné la décision de la Belgique de reconnaître un État palestinien, déclarant que le dirigeant du pays cherche à apaiser les forces terroristes avant qu’elles ne ciblent la Belgique.
par Dudi Kogan
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (à gauche) et le Premier ministre belge Bart De Wever (à droite) | Photo : Maayan Toaf/GPO, EPA
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a réagi mercredi à la décision du gouvernement belge de reconnaître un État palestinien le mois prochain et d’imposer diverses sanctions à Israël. Dans sa déclaration sur son compte officiel X en anglais, Netanyahou a qualifié le Premier ministre belge, De Wever, de dirigeant faible cherchant à apaiser le terrorisme islamiste en sacrifiant Israël. « Il veut nourrir le crocodile terroriste avant qu’il ne dévore la Belgique. Israël ne suivra pas et continuera à se défendre. »
Lundi soir, le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a annoncé que la Belgique reconnaîtrait un État palestinien lors de la session de l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre. La signature du décret officiel serait soumise à certaines conditions, notamment la libération de tous les otages détenus par le Hamas et le retrait de l’organisation terroriste du pouvoir à Gaza. Simultanément, lors de la séance nocturne du gouvernement, une série de sanctions contre Israël ont été approuvées, notamment contre le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, et le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir.
« La Belgique reconnaîtra la Palestine à l’ONU ! » a tweeté Prévot. « Nous prenons des sanctions sévères contre le gouvernement israélien. » Selon lui, cette décision découle de « la tragédie humanitaire en Palestine, en particulier à Gaza » et d’une réponse à « la violence israélienne qui viole le droit international ».
La décision a été prise après une nuit de négociations mouvementées qui a duré jusqu’au petit matin. Les partis de la coalition belge, caractérisés par une structure politique complexe composée d’un gouvernement fédéral et de gouvernements régionaux, ont dû faire face à de profonds désaccords sur la politique à l’égard d’Israël. Certains partis ont plaidé pour une position plus ferme, tandis que d’autres ont recherché une approche équilibrée, certaines voix au sein même du parti au pouvoir soutenant des sanctions contre Israël.
Source: ILH
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