Une éviction orchestrée depuis l’Élysée ? C’est en tout cas ce que suggère le livre-enquête L’Empire, de Paul Deutschmann, Simon Piel et Joan Tilouine (Flammarion), révélant que la prestation d’Aya Nakamura lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 aurait pu ne jamais avoir lieu…
Une fuite intentionnelle
On découvre en effet dans le livre sous-titré Enquête au cœur du RAP français que si c’est Gims qui était d’abord pressenti, l’interprète de Djadja recueillait les faveurs de Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie, qui souhaitait mettre en avant une figure féminine, populaire et internationale.
Or selon les auteurs, ce choix aurait contrarié l’entourage de Brigitte Macron, qui trouvait alors l’artiste franco-béninoise trop clivante et « pas assez institutionnelle ». Pour tenter de faire capoter sa sélection, les proches de la première dame auraient donc intentionnellement fait fuiter l’information selon laquelle « Aya Nakamura chanterait du Édith Piaf ».
Les arroseurs arrosés
La manœuvre aurait, dans un premier temps, été couronnée de succès, l’extrême droite – de Marine Le Pen à Éric Zemmour, en passant par Marion Maréchal – dénonçant aussitôt « un affront à l’identité Française ». Sauf que cet acharnement autour de la présence d’Aya Nakamura l’aurait finalement rendue « incontournable ».
Notre dossier « Aya Nakamura »
L’Élysée aurait alors décidé de ne pas revenir sur le choix de la chanteuse, de peur d’être accusé d’avoir cédé aux pressions de l’extrême droite… ce que le pouvoir s’interdisait. Aya Nakamura aurait donc été confirmée, et sa prestation du 26 juillet 2024 très appréciée. Au point que Brigitte Macron l’a même, par la suite, invitée à participer à l’opération Pièces Jaunes 2025.
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