C’est un exploit historique pour une artiste francophone. Aya Nakamura vient de vendre les quelque 240.000 billets de ses trois concerts prévus au Stade de France les 29, 30 et 31 mai 2025. En moins de vingt-quatre heures, les préventes des deux premières dates ont affiché complet, poussant la chanteuse à ajouter une troisième représentation, elle aussi prise d’assaut dès son ouverture vendredi à midi.
A 30 ans, l’interprète de Djadja et Pookie rejoint le cercle très fermé des artistes féminines à avoir conquis la plus grande enceinte française, aux côtés de Mylène Farmer, Beyoncé et Madonna. L’icône française de la pop avait jusque-là été la seule artiste hexagonale à s’y produire en solo, avec cinq concerts à son actif : deux en 2009 et trois en 2024 pour clore sa tournée Nevermore, rappelle Billboard.
Une ascension mondiale fulgurante
Ce triomphe confirme l’ascension fulgurante d’Aya Nakamura, aujourd’hui la chanteuse francophone la plus écoutée au monde. Selon son producteur Live Nation, elle est « classée dans les charts de plus de 40 pays » et « son répertoire dépasse désormais les 7 milliards d’écoutes dans le monde ». Un succès planétaire bâti sur une signature sonore hybride, entre R’n’B, pop et rythmes afro-caribéens, qui fait d’elle la figure de proue d’une nouvelle génération d’artistes francophones.
Notre dossier sur Aya Nakamura
L’année 2025 s’annonce décisive pour la Franco-Malienne, qui sortira son cinquième album, Destinée, le 21 novembre. Une nouvelle étape pour celle qui avait marqué les esprits lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, un an plus tôt, en interprétant un medley accompagné de la Garde républicaine. Mais la chanteuse n’a pas toujours été épargnée. Sa participation à cet événement avait déclenché une vague de cyberharcèlement raciste, conduisant à la condamnation en septembre de dix militants identitaires à des amendes.
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