Au moins 19 blessés après une frappe sur Haïfa
Pluie de missiles sur Haïfa
Une attaque de grande ampleur a frappé Israël vendredi après-midi lorsqu’un tir massif de missiles balistiques en provenance d’Iran a visé plusieurs régions du pays, provoquant au moins 19 blessés dans la ville de Haïfa. D’après les premières estimations relayées par les médias israéliens, entre 20 et 25 missiles, chacun pesant environ 25 tonnes, auraient été lancés en direction du territoire israélien.
Les impacts les plus sévères ont été relevés à Haïfa, au nord d’Israël, où les secours ont rapidement été mobilisés. Le Magen David Adom (MDA), le service israélien d’urgence médicale, a confirmé que ses équipes sont intervenues en urgence pour traiter les victimes sur place et organiser leur transfert vers les établissements hospitaliers les plus proches.
Parmi les blessés, trois se trouvent dans un état grave. Il s’agit d’un adolescent de 16 ans atteint au haut du corps par des éclats d’obus, d’un homme de 54 ans et d’un autre de 40 ans, tous deux touchés aux jambes. Les 16 autres victimes présentent des blessures moins sévères, causées essentiellement par les explosions et les débris. Le MDA précise que les soins d’urgence se poursuivent et que des recherches sont encore en cours pour identifier d’autres zones d’impact éventuelles.
Les sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs régions du pays, notamment dans le nord, mais également dans des zones plus éloignées telles que le centre et le sud. Ce signal sonore a permis à une partie de la population de se réfugier dans des abris, limitant potentiellement le nombre de victimes.
Des témoins sur place décrivent des scènes de panique, des vitres brisées, des véhicules endommagés et des habitations partiellement détruites. Les explosions auraient provoqué des départs de feu et de multiples interventions des services de secours. Les autorités locales ont demandé à la population de rester à proximité des abris et de suivre les consignes de sécurité diffusées par les canaux officiels.
Parallèlement, d’autres zones du territoire israélien ont également été touchées. Quatre personnes supplémentaires auraient été blessées dans d’autres localités du pays, selon les dernières informations disponibles. Les autorités militaires israéliennes n’ont pas encore communiqué de détails précis sur la nature des projectiles ou sur les moyens de défense activés lors de cette attaque, mais il semble que l’ampleur de la frappe ait dépassé les précédents épisodes de tensions entre Téhéran et Tel-Aviv.
L’attaque survient dans un contexte régional extrêmement tendu. L’Iran, qui nie régulièrement toute implication directe dans des actions militaires contre Israël, est cette fois explicitement cité comme étant à l’origine du tir. Si ces accusations se confirment, il s’agirait d’une escalade majeure dans les rapports déjà très hostiles entre les deux puissances du Moyen-Orient.
Des analystes militaires évoquent une riposte probable de l’État hébreu, tandis que la communauté internationale appelle à la retenue. Plusieurs capitales occidentales ont exprimé leur vive inquiétude face à cette nouvelle flambée de violence, soulignant le risque de propagation du conflit à l’échelle régionale.
Pour l’heure, les autorités israéliennes se concentrent sur la prise en charge des victimes et la sécurisation des zones touchées. Des investigations sont en cours pour évaluer l’étendue des dégâts matériels et comprendre comment un tel volume de missiles a pu franchir les défenses israéliennes.
La population, quant à elle, reste en alerte maximale, redoutant de nouvelles salves. Dans les grandes villes, les mesures de sécurité ont été renforcées, tandis que les écoles et les services publics pourraient être temporairement fermés dans les régions à risque.
Pour les habitants de Haïfa et d’autres villes visées, l’heure est d’abord à la reconstruction et à la gestion des traumatismes provoqués par une journée de terreur.
Jforum.fr
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