Attaque meurtrière en Samarie : deux soldats tués

Attaque meurtrière dans le nord de la Samarie : deux réservistes tués, l’identité du terroriste reste inconnue

Une attaque terroriste survenue ce mardi dans le nord de la Samarie a coûté la vie à deux soldats de réserve de l’armée israélienne, le major Ofer Jung, 39 ans, et le major Avraham Zvi Zvika Friedman, 43 ans. L’incident, qui a également fait cinq blessés, dont deux grièvement, s’est déroulé à proximité d’un avant-poste militaire dans une zone sensible. Les circonstances de l’attaque et l’identité du terroriste restent floues, suscitant des interrogations et des efforts intensifs de la part des services de sécurité pour élucider les faits.

Un assaut brutal en pleine « alerte à l’aube »
Selon les premières investigations, le terroriste aurait infiltré la zone de l’avant-poste pendant la nuit, profitant de l’obscurité pour se rapprocher des positions militaires. Vers 6 heures du matin, alors que les soldats effectuaient leur routine d’« alerte à l’aube » – une période de vigilance accrue au lever du jour –, l’assaillant a ouvert le feu à l’entrée de la base, tuant sur le coup l’un des combattants. Sans perdre de temps, il a ensuite pénétré dans l’avant-poste, où il a abattu un deuxième soldat et blessé cinq autres militaires, dont deux grièvement.

Armé d’un fusil M16, de deux chargeurs et vêtu d’un gilet, le terroriste a engagé un échange de tirs avec les soldats présents sur les lieux avant d’être finalement neutralisé. Malgré sa mort, son identité demeure un mystère. Aucun document d’identification n’a été retrouvé sur son corps, et les dommages causés par les tirs ont rendu son visage méconnaissable. Les autorités supposent qu’il provenait d’un village voisin, mais aucune confirmation n’a encore été apportée.

Un lourd tribut humain
Le major Ofer Jung, originaire de Tel Aviv et commandant d’escouade au sein du bataillon 8211 de la brigade Ephraim, était un militaire expérimenté. Le major Avraham Zvi Zvika Friedman, résident d’Ein Hanatziv, servait également dans le même bataillon. Père de six enfants, Friedman laisse derrière lui une famille endeuillée. Leur mort rappelle une fois de plus les risques auxquels sont exposés les soldats, même en période de réserve, dans cette région instable.

L’attaque s’est produite dans un contexte tendu, alors que l’armée israélienne menait l’opération « Mur de fer » dans le nord de la Samarie. Cette opération, initialement concentrée sur le camp de réfugiés de Jénine, s’est étendue à d’autres zones comme Tulkarem, Qabatia et Tammun. Au cours de ces actions, des dizaines de terroristes présumés et plusieurs civils palestiniens ont perdu la vie, tandis que de nombreux bâtiments ont été détruits. L’attaque de ce mardi semble s’inscrire dans cette escalade de violence, bien que les motivations exactes du terroriste restent inconnues.

Une enquête en cours
Les services de sécurité israéliens travaillent sans relâche pour identifier l’assaillant et déterminer s’il agissait seul ou dans le cadre d’un réseau plus large. L’absence de documents d’identité et l’état du corps compliquent considérablement les investigations. Les autorités tentent de retracer les mouvements du terroriste dans les heures précédant l’attaque, en espérant trouver des indices dans les villages environnants.

Cette attaque soulève également des questions sur les mesures de sécurité aux abords des avant-postes militaires. Bien que les soldats aient été en état d’alerte, l’infiltration du terroriste démontre une vulnérabilité que les forces de défense devront analyser pour prévenir de futurs incidents.

Une région sous tension
Le nord de la Samarie reste une zone hautement volatile, où les affrontements entre forces israéliennes et groupes armés sont fréquents. L’opération « Mur de fer » visait à réduire les capacités terroristes dans la région, mais elle a également exacerbé les tensions locales. L’attaque de ce mardi montre que la menace persiste, malgré les efforts déployés.

En attendant les résultats de l’enquête, les familles des victimes et les communautés touchées pleurent leurs morts. Les noms d’Ofer Jung et d’Avraham Zvi Zvika Friedman s’ajoutent à la longue liste des soldats tombés pour la défense d’Israël, rappelant le coût humain de ce conflit sans fin.

Alors que les services de sécurité continuent leurs investigations, une question demeure : qui était ce terroriste, et quelle était sa motivation ? Pour l’instant, les réponses restent insaisissables, tout comme l’identité de l’homme qui a semé la mort ce matin-là.

Jforum.fr

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