«Nous sommes en guerre ». C’était le 7 octobre 2023. Dans la précipitation, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, prend la parole à la télévision pour s’exprimer. Son pays vient d’être victime d’une offensive sans précédent.
Quelques heures plus tôt, sous couvert d’un déluge de roquettes tirées sur Israël, des combattants du Hamas se sont infiltrés sur le territoire hébreu, passant la barrière autour de Gaza, pour attaquer simultanément à plusieurs endroits.
NOTRE DOSSIER SUR LE CONFLIT ISRAELO-PALESTINIEN
Une riposte aérienne et terrestre sanglante
Bilan de ce jour désormais baptisé « le Shabbat noir » : 1.200 Israéliens tués, civils et militaires, dont 270 massacrés dans un festival à quelques kilomètres de la frontière entre les deux Etats, et 250 otages ramenés dans l’enclave palestinienne.
En représailles, Benyamin Netanyahou réussi ce jour-là à légitimer auprès de la communauté internationale une riposte aérienne et terrestre sanglante sur la bande de Gaza. Sauf qu’à mesure que les pertes humaines s’accumulent côté gazaoui, le Premier ministre israélien, lui, perd en popularité et en légitimité.
Un an après le 7 octobre, le bilan des opérations à Gaza est terrible et suscite une vague d’indignation dans le monde entier : le nombre de morts côté palestinien est aujourd’hui estimé à plus de 41.000, dont plus de 14.000 enfants. Plus de 10.000 Palestiniens sont toujours portés disparus, selon le ministère de la Santé de Gaza et l’Unicef. Une cinquantaine d’otages israéliens seraient, eux, toujours en vie, mais aux mains du Hamas.
Alors que le conflit s’est désormais étendu dans la région, touchant le Liban et l’Iran, 20 Minutes vous propose, dans la vidéo en haut de cet article, un retour sur ces douze derniers mois d’affrontements entre Israël et le Hamas, au travers de l’un des protagonistes les plus clivants de cette guerre : Benyamin Netanyahou.
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