Après une semaine de cessez le feu, l’armée israélienne reprend ses massacres à Gaza

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Plus de 60 jours d’offensive israélienne sont déjà passées. Voilà 10 semaines que l’annonce du Siège de la Bande de Gaza a eu lieu.

Ce siège a établi le fait qu’en plus des bombardements sur les bâtiments et les populations civiles, les autorités militaires israéliennes ont totalement fermé l’enclave en empêchant les entrées d’eau, de nourriture et d’essence après avoir bloqué l’accès à l’électricité. Cette décision s’est appuyée sur le fait que le ministre israélien de la défense considère les gazaouis comme des « animaux » et qu’il fallait les traiter « en conséquence ».

Après un cessez le feu temporaire qui aura permis le précieux acheminement d’une aide humanitaire infime au regard des besoins de la population gazaouie et l’arrêt des bombardements sur les civil.es pendant 7 sept jours.

Au cours de cette trêve, des échanges entre les otages et les prisonniers politiques ont pu avoir lieu. Mais il est nécessaire de mentionner que l’armée israélienne a capturé autant de civils en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-est qu’elle n’en a libéré au cours de cette trêve.

Le vendredi 1 décembre, les bombardements et les massacres ont repris. Après avoir méthodiquement ravagé la partie nord et la capitale de cette enclave côtière, dont la population vivait déjà sous blocus, aérien, terrestre et naval depuis 16 ans, l’armée israélienne mène désormais une offensive dans le sud, où sont actuellement réfugié.es des centaines de milliers de gazaoui.es, avec pour cible principale, la ville de Khan Younis.

VENDREDI 1 DÉCEMBRE 2023

Le vendredi 1 décembre aura marqué la reprise des bombardements massifs sur l’ensemble de la Bande de Gaza. Une quantité considérable de séries de frappes aériennes extrêmement meurtrières ont frappé les principales villes et camps de réfugié.es de l’enclave gazaouie.

Les frappes de la matinée ont tué au moins 110 palestinien.nes, la grande majorité dans la ville de Gaza (30) et à Rafah (48).

D’énormes frappes ont aussi touché Jabaliya et son camp de réfugié.es où une école de l’UNRWA a été bombardée, mais aussi Khan Younis où les habitant.es ont reçu un ordre d’évacuation vers la ville de Rafah. Cette annonce laissait présager de l’invasion terrestre du sud de Gaza, avec pour cible principale la ville de Khan Younis où est regroupée une partie conséquente des quasiment deux millions de gazaoui.es victimes de déplacement forcé.

Au cours de la soirée du vendredi, des bomabrdements d’une rare intensité ont touché les villes de Gaza et Khan Younis.

- Ville de Gaza

- Khan Younis

SAMEDI 2 DECEMBRE 2023

La samedi 2 décembre a aussi été l’une journées les plus meurtrières depuis le début de l’offensive israélienne.

La ville de Deir Balah a reçu un flot incessant de bombes israéliennes. Au cours de la soirée, des quartiers résidentiels ont été intégralement démolis. Des dizaines de palestinien.nes ont été tué.es dans ces frappes.

En préparation de l’arrivée des troupes et de l’artillerie israélienne à Khan Younis, l’aviation a délibérément ciblé les quartiers résidentiels de la ville. Le quartier de Hamad a été particulièrement ciblé.

DIMANCHE 3 DÉCEMBRE

Le dimanche 2 décembre restera jusque là comme la journée qui aura vu l’un des pires massacres de l’offensive israélienne. Lors d’une série de bombardements sur le quartier de Shejaïa dans la ville de Gaza, au moins 340 personnes ont été tuées dans la population civile.

Sources : Motaz Azaiza / Times of Gaza / WAFA / Eye on Palestine / Younis Tirawi

Photos : Times Of Gaza (Anas Al-Sharif)

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