La « déformation professionnelle » d’un « vieux pote véto » : le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a ironisé jeudi sur les propos tenus à son égard par le président du Sénat Gérard Larcher, qui lui avait demandé de « ferme (r) » sa « gueule ».
« Je ne lui en veux pas, c’est (une) déformation professionnelle », a lancé Mélenchon à Paris en marge d’un rassemblement de soutien à une élue convoquée par la justice, dans une vidéo diffusée par LFI.
Ancien vétérinaire spécialisé
« Vous allez en bouffer pire que nous ! », dit-il d’abord au micro en interpellant la direction du groupe de transport Transdev, dont les salariés avaient été soutenus par l’élue convoquée au tribunal.
« Je parle mal exprès », s’explique-t-il ensuite. « Parce que j’ai un vieux pote véto, qui dit ferme ta gueule. C’est pas que ça soit méchant, c’est qu’il a été beaucoup avec les animaux. Il pense qu’on a une gueule. Mais non, on a une bouche », ajoute Jean-Luc Mélenchon.
Le leader de LFI fait référence au métier de Gérard Larcher, ancien vétérinaire spécialisé dans les chevaux, réélu fin septembre, à 74 ans, à la présidence du Sénat pour un cinquième mandat de trois ans.
Propos dénoncés par la gauche
Mercredi, le sénateur Les Républicains des Yvelines s’en était vertement pris à Jean-Luc Mélenchon, terminant son propos par un « Ferme ta gueule » très commenté par la suite par la classe politique. Un langage inhabituel de la part du président du Sénat.
Ce dernier réagissait aux propos de Mélenchon traitant la journaliste Ruth Elkrief de « manipulatrice », sur le réseau social X. « Si on n’injurie pas les musulmans, cette fanatique s’indigne », avait-il ajouté.
Les propos de Larcher ont été vivement dénoncés par une partie de la gauche, quand d’autres personnalités ont soutenu ou dit « comprendre » le président du Sénat. Après plusieurs heures de silence, Jean-Luc Mélenchon avait finalement réagi mercredi soir sur X en disant vouloir « laisser le ridicule inonder tout le champ de (ses) adversaires depuis le propos de Gérard Larcher ».
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