Les chiffres de l’UNICEF concernant les Gazaouis sont terribles: 28 enfants par jour tués par Israël en moyenne, soit l’équivalent d’une classe qui disparait chaque jour depuis 21 mois !
Quarante mille enfants de Gaza blessés, et 10 enfants par jour en moyenne amputés d’un ou deux membres.
On a perdu le compte des enfants orphelins d’un ou des deux parents, mais ils sont plusieurs dizaines de milliers.
Et la famine qui s’étend inexorablement avec le blocage de l’aide humanitaire, la vraie, celle qui n’est pas un prétexte à des massacres dans les centres de distribution israélo-américains.
Les épidémies liées à la malnutrition et au manque d’hygiène qui s’accélèrent, y compris la méningite et ses conséquences mortelles. Une concentration forcée de la population de Gaza –qui était déjà la plus dense au monde— sur 18 % de l’enclave, sans garantie que les tentes sur cette maigre bande de terre ne soient pas bombardées à tout instant.
Sans essence et sans médicaments, les services hospitaliers qui n’ont pas été détruits par les escadrons de la mort israéliens ne peuvent plus répondre à la multitude des blessés et des malades. Et Israël n’autorise personne à sortir, pas plus que les médecins et journalistes étrangers ne parviennent à entrer dans Gaza.
Rien ni personne n’est épargné. L’Eglise latine de Gaza a été bombardée jeudi faisant de nombreux blessés.
Et maintenant un camp de la mort de 700 000 Gazaouis annoncé à Rafah !
C’est dans ce contexte génocidaire que les dirigeants des pays occidentaux –ceux qui se sont spécialisés dans les commémorations des génocides— se refusent toujours à prendre des sanctions contre Israël, et portent la lourde responsabilité des centaines de milliers de victimes innocentes.
Mais la roue tourne. Malgré la folie meurtrière des fascistes israéliens et américains qui attaquent à la fois le Liban, l’Iran et la Syrie, la résistance populaire grandit. Les sanctions ne parviennent à intimider ni les citoyens qui repartent sur une nouvelle flottille pour briser le bloc de Gaza, ni la CPI qui maintient ses mandats d’arrêts contre Netanyahou et Gallant, ni les citoyens qui manifestent de plus en plus nombreux malgré la repression, et votent aux primaires démocrates pour un maire de New York pro-palestinien, ni les juges français qui refusent le diktat américain et libèrent enfin Georges Abdallah, au bout de 40 ans de prison, ni Francesca Albanese, qui crache sur les sanctions US, et nous appelle à amplifier le boycott d’Israël et des firmes qui collaborent au génocide en cours. Pour ne citer qu’eux.
SAMEDI NOUS SERONS ENSEMBLE DANS LA RUE POUR DIRE NON AU GÉNOCIDE, OUI A UN BOYCOTT TOUJOURS PLUS MASSIF !
ET POUR MONTRER AUX PALESTINIENS QUI NOUS APPELLENT, QUI NOUS REGARDENT, QUE NOUS SOMMES LÀ, QUE NOUS REFUSONS DE NOUS TAIRE.
CAPJPO-Europalestine
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