Antisémitisme: scandale à l’université Paris-VIII

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Scandale à l’université Paris-VIII

Une enquête du média Leon met au jour une scène ahurissante: au cœur d’un campus public français, des intervenants ont justifié et glorifié les attaques terroristes du 7 octobre devant près de 200 étudiants.

L’événement, organisé le 15 octobre par plusieurs collectifs d’extrême gauche, devait à l’origine accueillir Georges Ibrahim Abdallah, ancien membre du FPLP, condamné pour complicité d’assassinats.
À sa place, c’est Mariam Abou Dabaque, cadre du Front populaire de libération de la Palestine, qui s’est exprimée en direct depuis Gaza — une organisation reconnue terroriste par l’Union européenne et les États-Unis.

Durant la conférence, une intervenante a demandé au public :

« Condamnez-vous le 7 octobre ? »
La salle a répondu d’une seule voix : « Non ! »
Et d’ajouter fièrement : « Nous assumons pleinement le 7 octobre. »

Ce qui s’est déroulé n’a pas eu lieu à Gaza, mais bien dans une université française.
Un espace censé être dédié au savoir devient désormais une tribune d’endoctrinement et un vecteur de propagande islamiste.

 Question directe : qui a autorisé cette dérive ?
Et jusqu’où faudra-t-il aller pour que la République retrouve son autorité ?

« Un rassemblement aux relents antisémites au cours duquel des intervenants et des participants ont fait l’apologie des actes terroristes du 7 octobre s’est tenu à l’université Paris 8. Un sentiment : le dégoût ». Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Philippe Baptiste, a fustigé sur X l’événement survenu le 15 octobre dernier sur le campus de l’université de Paris 8, Vincennes-Saint-Denis.

Le ministre français chargé de l’Enseignement supérieur, Philippe Baptiste, à l’occasion du lancement d’un programme de recherche sur l’antisémitisme dans les établissements d’enseignement supérieur, le 29 avril 2025. (Crédit : X / Philippe Baptiste / utilisée conformément à l’article 27a de la loi sur le droit d’auteur)

Le gouvernement a demandé au rectorat de saisir la justice pour traiter cette affaire pour « comprendre comment un tel événement a pu se tenir sur son campus alors même que des consignes de vigilance et de fermeté ont été passées à plusieurs reprises ». Ce mercredi 22 octobre, le parquet de Bobigny annonce, dans un communiqué, l’ouverture d’une enquête. Elle a été confiée à la brigade de la répression de la délinquance contre la personne. « Il est clair qu’il y a eu dysfonctionnement », a affirmé ce mercredi Philippe Baptiste sur le plateau LCI, en assurant qu’« une fois qu’on aura les résultats de cette enquête dans trois semaines (…) il y aura des sanctions ». La faculté a également diligenté « une enquête (interne) afin d’établir les responsabilités et entamer toute démarche disciplinaire ».

Selon le parquet, cette vidéo diffusée sur Instagram comprend des « propos susceptibles de recevoir la qualification d’apologie publique d’acte de terroriste ».

Début juillet, le Parlement a adopté une loi pour lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur. Elle prévoit des mesures de sensibilisation et des sanctions disciplinaires et rend obligatoire la désignation au sein de chaque établissement d’un « référent » dédié à la lutte contre l’antisémitisme et le racisme. Son décret d’application doit être publié d’ici la fin de l’année.

Source: La Matinale – l’info en direct d’Israël et  TF1info
JForum.fr

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