La police néerlandaise a arrêté dimanche à Amsterdam des manifestants pro-palestiniens réunis en dépit d’une interdiction de rassemblements dans la ville, après des violences il y a trois jours en marge d’un match opposant l’Ajax d’Amsterdam à Maccabi Tel-Aviv.
Dimanche, des policiers en tenue anti-émeute sont intervenus alors que des manifestants chantaient des slogans et brandissaient des pancartes sur la place du Dam, dans le centre de la ville, a constaté l’AFP.
Une interdiction de manifestation demandée par le maire
Ces arrestations interviennent à la suite de la confirmation par la justice néerlandaise de l’interdiction, voulue par la maire de la ville, d’une manifestation pro-palestinienne dimanche à Amsterdam.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, des supporters du club de football israélien Maccabi Tel-Aviv avaient été violemment pris à partie par des groupes d’individus dans les rues d’Amsterdam après avoir entonné des chants anti-arabes et palestiniens en ville et dans le stade.
« Le droit de manifester a été retiré »
Ces violences ont suscité l’indignation dans le monde, le président américain Joe Biden les ayant qualifiés de violences « antisémites » et « méprisables ». Cinq supporteurs du Maccabi Tel-Aviv ont été brièvement hospitalisés. Une soixantaine de personnes ont été interpellées.
« La maire a décidé à raison qu’il y aurait interdiction de manifester ce week-end dans la ville », a annoncé le tribunal d’Amsterdam sur X, ajoutant qu’une demande d’annuler l’interdiction avait été « rejetée ».
L’activiste néerlandais Frank van der Linde souhaitait manifester place du Dam, contre le « génocide à Gaza, mais aussi parce que (le) droit de manifester a été retiré », a-t-il dit, cité par l’agence nationale néerlandaise ANP.
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