Amsterdam : comment des médias font le jeu du terrorisme

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Pogrom d’Amsterdam : l’ombre de l’Iran derrière une attaque antisémite préméditée ?

Au moment où des idiots utiles à la cause du terrorisme musulman nous parlent d’un petit drapeau palestinien arraché ou de chants virils en temps de guerre, comme expliquant la réaction des barbares musulmans, nous devons dénoncer avec force cette rhétorique qui en fait excuse et justifie la volonté génocidaire de ces musulmans et de leurs alliés.

Ce qui s’est passé jeudi soir, était préparé de longue date, et n’a donc rien à voir avec les images prises avant le match.

Clarifions aussi les termes. Il ne s’agit pas uniquement d’Arabes en la matière, car on trouve dans ce combat des musulmans de différentes origines (turques, iraniens, pakistanais, en plus des Arabes) voir aussi des sympathisants à la cause du terrorisme anti-juif.

Parmi ces alliés, les médias de gauche qui n’ont eu de cesse de victimiser le Hamas et le Hezbollah qui eux ont pris des civils consentants ou non, comme boucliers humains pour en faire des victimes. Ces dernières ont supplanté les innocentes victimes israéliennes que les hordes barbares sont parties assassiner chez eux et pris en otages.

La transfiguration des faits qui concourt à l’antisémitisme est aussi l’œuvre d’irresponsables politiques de haut niveau comme certains dirigeants de pays européens. Le français Macron, l’espagnol Pedro Sanchez, ou Simon Harris l’Irlandais, feraient mieux de démontrer leur capacité à gouverner leurs pays respectifs, qui vont à la dérive, au lieu de vouloir donner des leçons à Israël. Quant au pays en grand danger eux-mêmes d’islamisation avec plus de 5% de leur population, ils doivent prendre garde avant qu’il ne soit trop tard, car ils viennent en second après les Juifs.

Après l’agression organisée de citoyens israéliens à Amsterdam, des indices de préméditation et de coordination avec des réseaux pro-palestiniens ont été découverts. Enquête sur des liens possibles avec des cellules internationales et des incitations inquiétantes de l’Iran.

Les autorités hollandaises ont parait-il pleinement pris conscience de la gravité des faits qui se sont produits à Amsterdam dans la nuit de jeudi à vendredi. À tel point que le premier ministre Dick Schoof a renoncé à se rendre à la COP 29 qui s’ouvre la semaine prochaine à Bakou (Azerbaïdjan) pour se concentrer sur les enquêtes en cours.  Ces investigations, nous assure une source proche du parquet d’Amsterdam, établissent clairement que les évènements n’avaient rien de « spontané ». Des messages échangés dès mardi et mercredi – c’est-à-dire 24 à 48 heures avant les faits – sur des listes « pro-palestiniennes », sur Telegram, évoquaient la nécessité « d’accueillir » les Israéliens comme il se doit et appelaient à des rassemblements.

De plus, tout était parfaitement organisé, avec de petits groupes de type « commandos » agissant de façon simultanée en divers points de la ville. La liaison entre ces unités était assurée par des « courriers » se déplaçant en Vespa mais également par des messages envoyés par des chauffeurs de taxi signalant sur des messageries où se trouvaient les Israéliens, mais également comment se déployaient les forces de police. Ce qui permettait aux agresseurs de mieux cibler leurs attaques. Cette véritable guérilla urbaine n’a pas pu s’improviser en quelques heures. S’il y a eu préméditation et coordination, la question qui se pose est de savoir d’où elles venaient. Ici, les suspects ne manquent pas : Students for Justice in Palestine (SPJ), un groupuscule comparable à ceux qui ont organisé, ces derniers mois, les blocages des facs françaises, mais aussi des nébuleuses telles que  les groupes activistes free.palestine.nl et Week.4PalestineNL ont appelé à la mobilisation et diffusé, parfois en direct, des vidéos tournées par les lyncheurs. 

Mais ont-ils agi de leur propre initiative ? Rien n’est moins sûr. En fin de semaine, les Gardiens de la Révolution – l’armée idéologique du régime des mollahs – ont publié sur un compte Telegram qui leur est lié, un message évoquant les événements de jeudi soir. On peut y lire : « Aucun endroit au monde ne devrait être sûr pour les sionistes ». Plus inquiétant encore, samedi matin, prenant la parole à une cérémonie d’hommage à Hassan Nasrallah, le ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghtchi, lançait : « si l’agression israélienne continue, la guerre et l’insécurité peuvent s’étendre à des régions très éloignées ».

Une déclaration qui intervient alors que plusieurs enquêtes en cours dans le nord de l’Europe – entre autres au Danemark et en Suède – révèlent que les services de renseignement iraniens ont renoué avec une pratique qui était la leur il y a une vingtaine d’années : le recrutement de truands locaux pour commettre des attentats « sous couverture » à l’étranger. Il y a vingt ans, c’est l’opposition en exil qui était ciblée, mais depuis le 7 octobre, ce sont les communautés juives et les intérêts iraniens qui sont en première ligne. À Copenhague, c’est l’ambassade israélienne qui a été visée par des jets de grenades le 2 octobre par un mineur et un jeune adulte suédois. Ils avaient été recrutés par un gang spécialisé dans le trafic de drogue à l’incitation d’un agent iranien. D’autres investigations ciblent une bande organisée, « Loyal to Familia », pour des agressions contre des Juifs. Ici aussi, on suspecte une ingérence iranienne.  

Une enquête est également en cours entre Paris et Berlin, visant plusieurs individus soupçonnés d’avoir projeté l’assassinat de personnalités juives en France et en Allemagne. Un suspect a été mis en examen fin septembre, à Paris, dans le cadre de ce dossier baptisé « Marco Polo ». L’affaire illustre parfaitement le rôle de Téhéran dans le « terrorisme d’État ». Selon une source à la DGSI, « À partir de 2015, les services iraniens ont renoué avec une pratique d’assassinats ciblés qui n’avait plus été observée en Europe depuis une vingtaine d’années, en limitant leur exposition grâce au recrutement de criminels de droit commun ». L’intermédiaire entre les commanditaires iraniens et les exécutants serait un narcotrafiquant de la région lyonnaise. Les « petites mains », elles, seraient un couple de criminels franco-algériens.  

Selon nos sources, les services iraniens ont réactivé l’opération visant à éliminer des Juifs et des diplomates israéliens lorsque les tensions ont recommencé à s’accumuler au Moyen-Orient après le pogrom du 7 octobre et la riposte israélienne à Gaza contre le Hamas. Et des enquêteurs amstellodamois nous affirment « prendre très au sérieux » une éventuelle manipulation iranienne à l’origine du pogrom de jeudi soir.

JForum.fr & le JDD

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